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 UN VOYAGE CHEZ LES INDIENS

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MessageSujet: UN VOYAGE CHEZ LES INDIENS   UN VOYAGE CHEZ LES INDIENS Icon_minitimeDim 18 Avr - 0:31

LA PRIERE DU GRAND CHEF INDIEN SEATTLE

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Comment peut-on vendre ou acheter le ciel ?

Comment peut-on vendre ou acheter le ciel ?
Comment peut-on vendre ou acheter la chaleur de la terre ?
Cela nous semble étrange.
Si la fraîcheur de l'air et le murmure de l'eau ne nous appartient pas,
comment peut-on les vendre ?

pour mon peuple, il n'y a pas un coin de cette terre qui ne soit sacré.
Une aiguille de pin qui scintille, un rivage sablonneux, une brume légère,
tout est saint aux yeux et dans la mémoire de ceux de mon peuple.

La sève qui monte dans l'arbre porte en elle la mémoire des Peaux-Rouges.
Les morts des Blancs oublient leur pays natal quand ils s'en vont dans les étoiles.
Nos morts n'oublient jamais cette terre si belle, puisque c'est la mère du Peau-Rouge.
Nous faisons partie de la terre et elle fait partie de nous.

Les fleurs qui sentent si bon sont nos soeurs, les cerfs, les chevaux,
les grands aigles sont nos frères ; les crêtes rocailleuses, l'humidité des Prairies,
la chaleur du corps des poneys et l'homme appartiennent à la même famille.
Ainsi, quand le grand chef blanc de Washington me fait dire qu'il veut acheter notre terre,
il nous demande beaucoup...

Les rivières sont nos soeurs, elles étanchent notre soif ;
ces rivières portent nos canoës et nourrissent nos enfants.
Si nous vous vendons notre terre,
vous devez vous rappeler tout cela et apprendre à vos enfants que les rivières
sont nos soeurs et les vôtres et que, par conséquent,
vous devez les traiter avec le même amour que celui donné à vos frères.

Nous savons bien que l'homme blanc ne comprend pas notre façon de voir.
Un coin de terre, pour lui, en vaut un autre puisqu'il est un étranger qui arrive
dans la nuit et tire de la terre ce dont il a besoin.
La terre n'est pas sa soeur, mais son ennemie ; après tout cela, il s'en va.
Il laisse la tombe de son père derrière lui et cela lui est égal !
En quelque sorte, il prive ses enfants de la terre et cela lui est égal.
La tombe de son père et les droits de ses enfants sont oubliés.
Il traite sa mère, la terre, et son père, le ciel, comme des choses qu'on peut acheter,
piller et vendre comme des moutons ou des perles colorées.
Son appétit va dévorer la terre et ne laisser qu'un désert...

L'air est précieux pour le Peau-Rouge car toutes les choses respirent de la même manière.
La bête, l'arbre, l'homme, tous respirent de la même manière.
L'homme blanc ne semble pas faire attention à l'air qui respire.

Comme un mourant, il ne reconnaît plus les odeurs.
Mais, si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler que l'air
nous est infiniment précieux et que l'Esprit de l'air
est le même dans toutes les choses qui vivent.
Le vent qui a donné à notre ancêtre son premier souffle reçoit aussi son dernier regard.
Et si nous vendons notre terre,
vous devez la garder intacte et sacrée comme un lieu où même l'homme peut aller
percevoir le goût du vent et la douceur d'une prairie en fleur...

Je suis un sauvage et je ne comprends pas une autre façon de vivre.
J'ai vu des milliers de bisons qui pourrissaient dans la prairie,
laissés là par l'homme blanc qui les avait tués d'un train qui passait.
Je suis un sauvage et je ne comprends pas comment ce cheval de fer qui fume
peut-être plus important que le bison que nous ne tuons que pour les besoins de notre vie.
Qu'est-ce que l'homme sans les bêtes ?
Si toutes les bêtes avaient disparu, l'homme mourrait complètement solitaire,
car ce qui arrive aux bêtes bientôt arrive à l'homme.
Toutes les choses sont reliées entre elles.

Vous devez apprendre à vos enfants que la terre sous leurs pieds n'est autre
que la cendre de nos ancêtres. Ainsi, ils respecteront la terre.
Dites-leur aussi que la terre est riche de la vie de nos proches.
Apprenez à vos enfants ce que nous avons appris aux nôtres :

que la terre est notre mère et que tout ce qui arrive à la terre arrive aux enfants de la terre.
Si les hommes crachent sur la terre, c'est sur eux-mêmes qu'ils crachent.
Ceci nous le savons : la terre n'appartient pas à l'homme,
c'est l'homme qui appartient à la terre.
Ceci nous le savons :
toutes les choses sont reliées entre elles comme le sang est le lien entre les membres
d'une même famille.
Toutes les choses sont reliées entre elles...

Mais, pendant que nous périssons, vous allez briller,
illuminés par la force de Dieu qui vous a conduits sur cette terre et qui,
dans un but spécial, vous a permis de dominer le Peau-Rouge.
Cette destinée est mystérieuse pour nous.
Nous ne comprenons pas pourquoi les bisons sont tous massacrés,
pourquoi les chevaux sauvages sont domestiqués,
ni pourquoi les lieux les plus secrets des forêts sont lourds de l'odeur des hommes,
ni pourquoi encore la vue des belles collines est gardée par les fils qui parlent.

Que sont devenus les fourrés profonds ? Ils ont disparu.
Qu'est devenu le grand aigle ? Il a disparu aussi.
C'est la fin de la vie et le commencement de la survivance.
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Chef indien Seattle,
réponse au Président Cleveland des Etats-Unis d'Amérique, 1894
TEXTE AUTHENTIQUE.
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MessageSujet: Re: UN VOYAGE CHEZ LES INDIENS   UN VOYAGE CHEZ LES INDIENS Icon_minitimeDim 18 Avr - 0:36

PLUME D AIGLE

UN VOYAGE CHEZ LES INDIENS 35484910

C'était dans le temps d'avant.
UN VOYAGE CHEZ LES INDIENS Barre_10
Unktehi, le monstre qui vit dans l'eau, provoqua une gigantesque inondation en se battant contre les hommes.
Wanka Tanka, le Grand Esprit, laissa faire. On ne sait pourquoi.
Tout fut submergé excepté une colline
(celle qui se trouve près du la carrière où la communauté de la grand-mère indienne qui raconta cette histoire, fabrique les pipes sacrées).

Les hommes s'y réfugièrent donc. Mais ça ne dura pas, les eaux montèrent encore jusqu'à recouvrir la colline. Les rochers et les pics se renversèrent sur les hommes.
Tous périrent et leur sang se coagula en une grande mare.

C'est pourquoi ces lieux sont le tombeau des ancêtres de cette communauté.

Au cours de la catastrophe, Unktehi fut changé en pierre. C'est peut-être la punition du Grand-père Esprit pour avoir provoqué cette catastrophe.
Les os d'Unktehi sont dans les Badlands.
Son dos forme une longue crête et on peut voir ses vertèbres sur un rang de rochers rouges et jaunes.

Donc, tous périrent sauf une jeune fille qui était très belle.
Elle fut sauvée par le grand aigle Wanblee Galeshka.
Juste au moment où les eaux allaient la recouvrir, il avait volé vers elle pour qu'elle s'accroche à ses pattes.

Il la déposa à son repaire, sur la cime d'un grand arbre qui se trouvait sur le plus haut sommet des Black Hills.
C'était le seul endroit épargné par l'inondation. Aujourd'hui ce lieu est sacré.

La jeune fille resta ave l'aigle Wanblee qui en fit sa femme.
Il faut dire qu'à cette époque, ces choses-là étaient possibles
parce que les hommes et les animaux étaient bien plus proches qu'ils ne le sont aujourd'hui.
La jeune fille donna à son époux aigle deux jumeaux, un garçon et une fille, qui naquirent au sommet de cette montagne. De nouveau il y avait des hommes sur terre.

Quand les eaux se retirèrent, Wanblee descendit sa petite famille sur la terre en leur demandant de former une nation puissante, la Oyate Lakota.

Les enfants grandirent, qui firent à leur tour des enfants ainsi de suite.
Une nation était née, descendant de l'aigle.

Voilà pourquoi les Sioux portent une plume d'aigle

D'après une légende qui fut racontée par Lame Deer,
une grand-mère Santee (Winner, Dakota du Sud)



Dernière édition par Nine le Dim 18 Avr - 0:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: UN VOYAGE CHEZ LES INDIENS   UN VOYAGE CHEZ LES INDIENS Icon_minitimeDim 18 Avr - 0:40

UN VOYAGE CHEZ LES INDIENS Revese12

O, Grand Esprit,
aide moi à ne jamais
juger un autre
avant d'avoir chaussé
ses mocassins
pendant au moins
trois lunes

Sagesse amérindienne


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MessageSujet: Re: UN VOYAGE CHEZ LES INDIENS   UN VOYAGE CHEZ LES INDIENS Icon_minitimeDim 18 Avr - 7:37

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La légende de Malobiannah

Les Malécites, également appelés Étchemins, sont une tribu amérindienne d'Amérique du Nord. Elle se nommait elle-même Wulust'agooga'wiks, ce qui signifie « le peuple de la Belle Rivière » (la rivière Saint-Jean).

Ils habitent les vallées de la rivière Saint-Jean et de ses affluents, à cheval sur la frontière séparant le Nouveau-Brunswick et le Québec au Canada, et le Maine aux États-Unis. Leurs coutumes et leur langue appartenant à la famille algonquienne sont proches de celles de leurs voisins Micmacs, Passamaquoddy et Penobscot.



On vous racontera la légende d'une jeune autochtone rusée qui a sauvé son village en attirant une tribu Mohawk dans les grandes chutes de la gorge, hautes de 23 mètres!

La légende raconte que c'est dans cette région qu'habite la jeune malécite Malobiannah, qui est fiancée au fils du chef de son village, Pemmyhaouet.

Les habitants du village de Malobiannah sont souvent victimes des attaques surprises de leurs ennemis Iroquois, qui habitent plus à l'ouest. Un jour, plus de deux cents guerriers Mohawks, de la famille des Iroquois, lancent une attaque contre le village. Les combats durent plusieurs jours. Pemmyhaouet et son fils meurent en combattant, ainsi que tous les habitants du village, sauf Malobiannah et sa mère, que les Mohawks trouvent cachées dans un coin et prennent en otages.

Les Mohawks emmènent Malobiannah vers la rivière, où les attendent leurs canots. Cette rivière, c'est la Saint-Jean, que les Wolastoqiyiks appellent « la belle rivière ». Les guerriers demandent à Malobiannah de les guider vers les villages d'Escoupag et de Médoctec, qui sont plus bas sur la rivière. Malobiannah, voulant venger les habitants de son village et sauver ceux des villages que se préparent à attaquer les Mohawks, les guide vers les chutes de la gorge de Grand-Sault. Arrivés non loin de ces chutes, qui s'élèvent à près de 25 mètres, les Mohawks, qui somnolaient, sont alertés par le bruit. Malobiannah les rassure en leur disant qu'ils naviguent sur un nouvel affluent du fleuve, le Walloostook. Quand les Mohawks s'aperçoivent qu'ils ont été bernés, il est déjà trop tard, et leurs canots se fracassent sur les rochers.

Malobiannah aura accepté de se sacrifier afin de venger son peuple et sauver les villages menacés par leurs ennemis. La légende raconte qu'en sombrant dans les chutes de la gorge de Grand-Sault, Malobiannah poussa un grand cri de victoire.
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MessageSujet: Re: UN VOYAGE CHEZ LES INDIENS   UN VOYAGE CHEZ LES INDIENS Icon_minitimeDim 18 Avr - 10:15

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Le crocus des prairies. (Légendes manitobaines)

Wappee était le fils du chef de la tribu des Pieds Noirs. Estimé de tous, il vivait paisiblement entouré des siens. N’ayant peur de rien, à l’abri des intempéries et des bêtes féroces dans le grand tipi, il grandissait en sagesse tout en suivant attentivement les enseignements de son père.

Quand Wappee eut douze ans, son père le fit venir.

« Mon fils, le temps est venu pour toi de devenir un homme. Un jour, si les Esprits le veulent, tu seras le chef. Pour cela, tu dois te montrer à la hauteur de ton peuple. Tu dois partir dans les collines. Tu reviendras dans cinq nuits. Alors, peut-être seras-tu devenu un homme libre, capable de conduire les tiens.»

Wappee quitta la tribu le soir même et se dirigea vers les montagnes. Il s’installa sur le sommet de la plus haute colline. Seul avec les étoiles, il se sentit libre, prêt à affronter tous les obstacles.

Au matin, Wappee se leva, le cœur léger. C’était une belle journée de printemps. La neige fondait lentement sous le chaud soleil.

Wappee s’assit et médita sur son avenir. Il devait attendre qu’un Esprit bienveillant lui montre, par le biais du rêve, le chemin qui le mènerait de l’enfance vers l’âge adulte. Mais le jour progressait et Wappee ne voyait toujours rien.

Aucune vision, ni âme qui vive, ne venait troubler le silence qui l’entourait. Très vite, la solitude et la peur s’emparèrent de lui.

Le soir venu, il s’allongea à nouveau dans l’espoir d’avoir une vision. Mais rien ne vint.
Le lendemain se passa en tous points comme la veille. La journée chaude étala les couleurs de l’aube jusqu’au crépuscule pour se fondre ensuite dans la pénombre de la nuit. Wappee ne bougea pas.

Il ne lui restait maintenant que trois nuits avant de retourner chez son père pour lui annoncer qu’il n’était pas devenu un homme, mais qu’il était un lâche.

Le Grand Esprit ne lui avait pas permis de faire le rêve. Plus le temps passait, plus Wappee ressentait la douleur de l’échec.

Le matin suivant, alors qu’il observait les couleurs du soleil levant, il aperçut une petite fleur aussi blanche que la neige, qui reposait à ses côtés.

La fleur ouvrait grand ses pétales pour y laisser entrer le soleil. Elle se balança lentement dans sa direction jusqu’à ce que son esprit troublé fut calmé par la vue des montagnes bleues et de l’herbe verte des prés.

Assis non loin de la fleur, Wappee observa les corbeaux et écouta le bruit du vent. Le jour baissait. La montagne devint rose, puis magenta. Bientôt le soleil disparut, laissant place à l’obscurité.

Mais cette fois, Wappee ne se sentait plus seul. Il avait maintenant une amie :

« Petite sœur, dit-il, toi si fragile, que fais-tu dans cet endroit froid et venteux? Je vais me coucher près de toi pour te réchauffer. Mais je ne veux pas t’écraser. »

Et pendant qu’une partie de son esprit se reposait l’autre partie veillait sur la petite fleur blanche.

Lorsque la nuit se prépara à rencontrer le jour, la fleur parla :

« Écoute, Wappee. Hier, tu étais triste car tu ne connaissais pas la peur. Celui qui ne connaît pas la peur est fragile. L’homme sage apprend à vivre avec elle. »

Le jeune indien, surpris, s’approcha de la fleur pour mieux l’entendre. Mais la fleur se tût, en se balançant au gré du vent.

Toute la journée, Wappee ne cessait de penser à ce que la fleur lui avait dit.

La nuit suivante, il protégea encore la petite fleur avec son manteau de fourrure. Puis, à l’aube, la fleur parla :

«Tu as bon cœur, Wappee. Tu iras loin.»
Puis, elle se tût jusqu’à la nuit suivante. Au lever du jour, elle dit encore :

«La sagesse et un coeur bon sont les qualités d’un grand chef. Si tu as des difficultés, reviens vers les collines, elles t’apporteront la paix et la chaleur.»

Puis Wappee s’endormit paisiblement. Son sommeil fut peuplé de visions : devenu chef de sa tribu, il la vit heureuse et prospère.

Il était maintenant temps pour Wappee de retourner vers les siens. Cependant, avant de partir, il dit à la fleur :

« Petite sœur, pendant trois nuits, tu m’as consolé de ma solitude, tu m’as aidé à avoir des visions. Demande-moi ce que tu veux et j’irai voir le Grand Esprit pour qu’il exauce tes vœux.»

La petite fleur répondit :

«Wappee, demande au Grand Esprit de m’habiller de bleu et de violet, comme les montagnes, afin que les hommes puissent me voir et me tenir en compagnie, un petit soleil doré que je garderai tout au fond de mon cœur pour me consoler les jours de pluie, un manteau chaud pour que je puisse faire face au vent froid qui souffle et à la neige qui fond. Ainsi, j’apporterai confort et espérance à tous les hommes.»

Le Grand Esprit, qui avait entendu cette conversation fut sincèrement touché par la bonté de Wappee envers la fleur aussi, répondit-il aux souhaits de ce dernier.

La petite fleur blanche devint alors bleue et violette avec au centre un cœur chaud et doré, enveloppé d’un manteau de verdure. Cette petite fleur s’appelle le crocus des prairies.

Les hommes admirent sa force et sa fragilité, ses couleurs et sa chaleur. Elle est aujourd’hui l’emblème floral du Manitoba



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MessageSujet: Re: UN VOYAGE CHEZ LES INDIENS   UN VOYAGE CHEZ LES INDIENS Icon_minitimeMar 20 Avr - 21:06

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POESIE AMERINDIENNE

Le chant de jubilation de Tsoai-Talee


.

Je suis une plume dans le ciel lumineux

Je suis le cheval bleu qui galope dans la plaine

Je suis le poisson qui virevolte et miroite dans l'eau

Je suis l'ombre qui suit l'enfant

Je suis la luminosité de l'après-midi, l'éclat des prairies

Je suis l'aigle qui joue avec le vent

Je suis un bouquet de perles étincelantes

Je suis la plus lointaine étoile

Je suis le grondement de la pluie

Je suis le scintillement sur la neige croûtée

Je suis la large traînée de la lune sur le lac

Je suis une flamme de quatre couleurs

Je suis un cerf qui s'éloigne au crépuscule

Je suis un champ de sumac et la pomme blanche

Je suis un vol d'oies dans le ciel d'hiver

Je suis la faim d'un jeune loup

Je suis totalement le rêve de ces choses.

.

Voyez-vous, je suis vivant, je suis vivant

Je suis en bons termes avec la terre

Je suis en bons termes avec les dieux

Je suis en bons termes avec tout ce qui est beau

Je suis en bons termes avec la fille de Tsen-Tainte

Voyez-vous, je suis vivant, je suis vivant ..

N.Scott Momaday
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MessageSujet: Re: UN VOYAGE CHEZ LES INDIENS   UN VOYAGE CHEZ LES INDIENS Icon_minitimeMar 20 Avr - 21:09

UN VOYAGE CHEZ LES INDIENS M50867sk

Toi mon enfant
si beau, si innocent
toi qui t'emerveille d'une simple plume
si belle, si fine, si légère
si tu mèle ton souffle au mien
peut être ira t elle jusqu'à la lune.....

elle emportera avec elle
nos souffrances, nos espoirs, nos rèves.....

Louveseule
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MessageSujet: Re: UN VOYAGE CHEZ LES INDIENS   UN VOYAGE CHEZ LES INDIENS Icon_minitime

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