Les Discutailleurs fans de musique... Nous sommes des Fans de Musique, de Poésie, de peinture... ouverts à la diversité immense que nous proposent tous les arts majeurs |
"La voix de Nolwenn ? une élégance souveraine, de la soie, du velours." Patrice Demailly. - - - - "Le talent sans génie est peu de chose. Le génie sans talent n'est rien" Valery. |
|
| Francis Cabrel | |
| | Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Francis Cabrel Dim 6 Avr - 15:49 | |
| La robe et l'échelle de Francis Cabrel
Paroles de La robe et l'échelle
T’avais mis ta robe légère, Moi l’échelle contre un cerisier, T’a voulu monter la première, Et après
Y’a tant de façon, de manière, De dire les choses sans parler, Et comme tu savais bien le faire, Tu l’as fait
Un sourire, une main tendue, Et par le jeu des transparences, Ces fruits dans les plis du tissu, Qui balance
Il ne s’agissait pas de monter bien haut, Mais les pieds sur les premiers barreaux, J’ai senti glissé le manteau, De l’enfance
On a rien gravé dans le marbre, Mais j’avoue souvent y penser, Chaque fois que j’entends qu’un arbre, Est tombé
Un arbre c’est vite fendu, Le bois quelqu’un a du le vendre, S’il savait le mal que j’ai eu, A descendre
D’ailleurs en suis-je descendu, De tout ces jeux de transparence, Ces fruits dans les plis des tissus, Qui balancent
J’ai trouvé d’autres choses à faire, Et d’autres sourires a croisés, Mais une aussi belle lumière, Jamais
A la vitesse ou le temps passe, Le miracle est que rien n’efface l’essentiel, Tout s’envole en ombre légère, Tout sauf ce bout de fièvre et de miel
Tout s’est envolé dans l’espace, Le sourire, la robe, l’arbre, et l’échelle, A la vitesse ou le temps passe, Rien, rien n’efface l’essentiel
J’ai trouvé d’autres choses à faire, Et d’autres sourires à croisés, Mais une si belle lumière, Jamais
Et voila que du sol ou nous sommes, Nous passons nos vies de mortels, A chercher ces portes qui donnent, Vers le ciel https://www.dailymotion.com/video/x4uqka_francis-cabrel-la-robe-et-lechelle_sport |
| | | jacommos Admin
Nombre de messages : 7161 Age : 61 Localisation : le Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Francis Cabrel Dim 6 Avr - 15:56 | |
| Merci Nounouka ! Voilà un artiste de grand talent, même si parfois je suis très loin de partager certaines de ces visions de la vie. N'hésitez pas à mettre les biographies des artistes, elle sont toujours instructives et nous apprenons parfois des choses intéressantes. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Francis Cabrel Dim 6 Avr - 16:52 | |
| Francis Cabrel : Biographie
Né à Agen, dans le Lot-et-Garonne, en novembre 1953, de parents d'origine italienne (du Frioul exactement), Francis grandit à Astaffort, où il vit encore aujourd'hui avec sa femme et ses enfants. Il vit une enfance tranquille, au contact de la nature, et dans un environnement familial serein. Son père travaille dans une usine de gâteaux, sa mère dans une cafétéria. Avec son frère Philippe et sa soeur Martine, Francis pêche, joue aux boules et au basket, et profite pleinement de la vie. Adolescent, il découvre un beau jour la guitare par le biais des Dylan, Neil Young et Cohen. C'est une révélation pour ce jeune homme timide. La musique l'épanouit et il se met à écrire ses propres chansons. Premiers concerts Alors qu'il travaille comme vendeur de chaussures (sa scolarité s'arrête au lycée, en première), il commence à tourner dans les bals avec son groupe "Les Gaulois" (anciennement Ray Franck and the Jazzmen). A 21 ans, en 1974, il gagne le concours Sud Radio, présidé par les frères Seff, Daniel et Richard, avec son premier futur tube Petite Marie. Cabrel signe alors chez CBS son premier contrat dont l'aboutissement est la sortie de son premier album en 1977: Les murs de poussière. Ce premier album le lance et il se retrouve même sur la scène de l'Olympia en 1978, en première partie du chanteur Dave. Le succèsAvec son deuxième album Les chemins de traverse et son titre phare Je l'aime à mourir, Cabrel obtient enfin le succès. Ses premiers disques sortent à un rythme régulier, fidèles au style acoustique, poétique et intimiste du chanteur d'Astaffort. Même s'il devient une vedette, Francis reste un homme tranquille, continuant à vivre dans le Lot-et-Garonne, proche des siens (Aurélie, sa fille, naît en 1985), et sans concessions aux médias. Il prouve cependant qu'il n'est pas un homme solitaire et renfermé en s'investissant dans de nombreuses oeuvres humanitaires, et cela dès 1985, avec sa chanson Il faudra leur dire, qui sert de support à un petit film sur la leucémie, puis des années plus tard, avec ses participations à Sol En Si, Les Enfoirés, Noël ensemble, Urgence, ... Une oeuvre de plus en plus riche
Ses albums s'espacent, mais ils gagnent en qualité et en beauté. Pour preuve l'album Sarbacane, sorti en 1988, après presque trois ans de silence. C'est un énorme succès, notamment grâce aux titres Sarbacane et C'est écrit. La tournée qui s'ensuit est internationale. De Paris à Québec, Cabrel se rapproche avec gentillesse et simplicité de son public. En 1991, sa seconde fille Manon voit le jour. Le chanteur se consacre encore plus à sa famille et à son village (il est conseiller municipal d'Astaffort). Il crée ainsi en 1988 les Rencontres d'Astaffort, festival musical et culturel qui voit se réunir chaque année des milliers de passionnés de guitare (luthiers ou musiciens...). Il produit aussi de jeunes talents comme Michel Françoise sur son label Cargo. Et ce n'est qu'en 1994 que sort Samedi soir sur la terre, un album dont le succès est encore plus grand que le précédent. Récompenses, télévisions, concerts, entrevues, ... Cabrel est en haut de l'affiche, et sans jamais céder à la pression médiatique. La consécrationEn 1997, Claude Gassian sort un ouvrage consacré au chanteur. Un magnifique ouvrage de photos, dessins et textes intitulé Hors saison. Au printemps 1999, l'album du même nom Hors-saison remporte un succès incroyable. L'Olympia et le Zénith l'accueillent. Internet aussi. Le site du chanteur se fait l'écho de son univers tendre et romantique. Cabrel prouve encore une fois son talent de compositeur et d'interprète. Sans jamais perdre pied, il montre avec sagesse et tranquillité, l'exemple à suivre. Un homme d'une grandeur jamais démentie, sensible et honnête, empreint d'humanisme et de candeur. Sébastien Brumont Le nouveau disque de Francis Cabrel
Jeudi 7 février 2008
Des roses et des orties est le titre du nouvel album de Francis Cabrel à paraître le 31 mars prochain. Le dernier album studio de Cabrel remonte à 2004 avec Les beaux dégâts.
Aux manettes de ce nouvel opus, on retrouve Michel Françoise qui a déjà collaboré avec le chanteur sur d'autres projets comme Sarbacane en 1989. Selon le site officiel de Francis Cabrel, "l'artiste signe là l'album le plus dense de sa carrière" avec un total de treize titres.
Dans un billet, Cabrel explique la genèse de trois titres, trois adaptations de chansons américaines: "J'ai toujours aimé traduire et adapter des chansons américaines, discrète façon de remercier des artistes immenses qui m'ont donné le goût d'écrire, de chanter, de tenir une guitare".
Les trois chansons adaptées sont Born on the Bayou des Creedence Clearwater Revival en 1969 -Né dans le bayou version Cabrel -, Mama Don't de J.J. Cale en 1980 -Madame n'aime pas en version française- et She Belongs to me de Bob Dylan en 1965 -Elle m'appartient en VF-.
|
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Francis Cabrel Mar 8 Avr - 9:11 | |
| Il faudra leur dire by Francis Cabrel
Si c'est vrai qu'il y a des gens qui s'aiment Si les enfants sont tous les mêmes Alors il faudra leur dire C'est comme des parfums qu'on respire Juste un regard Facile à faire Un peu plus d'amour que d'ordinaire
Puisqu'on vit dans la même lumière Même s'il y a des couleurs qu'ils préfèrent Nous on voudrait leur dire C'est comme des parfums qu'on respire Juste un regard Facile à faire Un peu plus d'amour que d'ordinaire
Juste un peu plus d'amour encore Pour moins de larmes Pour moins de vide Pour moins d'hiver Puisqu'on vit dans les creux d'un rêve Avant que leurs mains ne touchent nos lèvres Nous on voudrait leur dire Les mots qu'on reçoit C'est comme des parfums qu'on respire Il faudra leur dire Facile à faire Un peu plus d'amour que d'ordinaire
Si c'est vrai qu'il y a des gens qui s'aiment Si les enfants sont tous les mêmes Alors... il faudra leur dire Les mots qu'on reçoit C'est comme des parfums qu'on respire Il faudra leur dire Facile à faire
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Francis Cabrel Mar 8 Avr - 16:31 | |
| Francis Cabrel: «Je dois avoir plus de courage pour dire ce que je pense»
Image © DR Le nouveau CD de Francis Cabrel, c'est un déroulé de ses textes magnifiques portés par des musiques chaleureuses
Son nouvel album, «Des roses et des orties», est plein d'amour et de nature. Les textes, magnifiques, y sont plus engagés que jamais. Charmant et sincère, il évoque son travail, sa vision du monde, ses rêves. Rencontre Karine Vouillamoz - le 22 mars 2008, 17h07 Le Matin Dimanche
La semaine dernière, au cinéma Panthéon à Paris, Francis Cabrel recevait la presse pour présenter son nouvel album, «Des roses et des orties». Simple et naturel, Francis Cabrel se pose devant l'écran et lance avec humour à l'assemblée: «Je vais vous présenter mon film. Il s'appelle «Bienvenue chez Francis!» Plutôt qu'un film, c'est un déroulé de ses textes magnifiques portés par les musiques chaleureuses de ses treize chansons qui défile sur grand écran. Le lendemain, Francis Cabrel nous accordait une interview exclusive dans le salon d'un grand restaurant parisien. Charmant, courtois et sincère, l'artiste français évoquait son album, son engagement et sa vie de chanteur.
Votre album s'intitule «Des roses et des orties». A qui sont destinées ces orties?
Tu veux commencer par les orties? Les orties, c'est ce que je vois de ma fenêtre sur le monde, dans l'actualité, ce que je lis, ce que je pense de la situation sociale ou politique.
L'album précédent, «Les beaux dégâts», était plus intemporel, pourquoi cet engagement maintenant?
Je trouvais «Les beaux dégâts» trop intemporels. Je devais avoir plus de courage pour dire ce que je pense de certaines situations. Ça finit par faire des orties. Elles ne sont jamais trop méchantes. Ça passe comme une caresse mais on y pense jusqu'à la fin de la journée.
Ce titre rappelle également votre attachement à la terre, à la flore, non?
C'est vrai que mon disque est plein de roses, d'orties, de cerisiers, de chênes-lièges, de petits oiseaux, de nature. Je cherche de la matière quand j'écris. C'est comme de la peinture. J'essaie d'installer des couleurs, qu'il y ait une épaisseur, des parfums. Toutes ces références sont faites pour amener chez l'auditeur comme un paysage qui déroule sous les yeux. C'est mon petit côté botaniste qui ressort.
Avez-vous besoin d'un cadre particulier pour composer?
Je n'écris nulle part ailleurs que dans ma maison, à ma table de travail, devant ma fenêtre, un peu toujours la même, en regardant le même paysage. Ça demande tellement de temps, de solitude, de concentration...
Avec «La robe et l'échelle», votre regard se pose sous les plis des tissus d'une femme perchée sur une échelle. C'est un fantasme d'adolescent?
C'est un fantasme et ça le reste parce que ça ne m'est jamais arrivé! J'attends toujours. Il y a un cerisier devant chez moi et il n'y a encore aucune fille qui est montée à l'échelle. Ç'aurait été la situation idéale pour l'adolescent timide que j'étais pour débloquer une situation. J'ai un regard tendre sur les filles qui sont, à ce qu'on dit, plus hardies que les garçons.
C'est un appel que vous lancez là?
Mon cerisier va être harcelé d'échelles, va savoir! (Rires.)
A travers «Mademoiselle l'aventure», vous évoquez la mère biologique de votre fille adoptive. C'est étonnant pour quelqu'un qui fuit l'intime...
Je ne la chanterai peut-être pas sur scène. C'est un témoignage d'amour que je voulais adresser à cette femme qu'on ne connaît pas, qui nous a fait un cadeau exceptionnel. Cette chanson a demandé tout mon courage pour l'écrire. Je voulais qu'elle soit sur l'album car elle a déclenché mon envie d'écrire. L'arrivée de cette gosse dans la famille a été un tel bonheur que ça m'a sublimé dans mon travail.
«African Tour», cette ortie anti-Sarkozy, est dans la continuité de «Saïd et Mohammed»?
Oui, c'est mon éternelle sympathie pour les peuples d'Afrique qu'on traite vraiment mal. On multiplie les barrières pour les empêcher de venir. On leur demande des diplômes, de recourir à des tests ADN pour faire venir leur famille. Cette chanson s'arrête à un grillage, qu'on épaissit sans arrêt. Il symbolise la frontière de l'Europe. C'est contraire à ma nature. Ces mesures me heurtent et je voulais déclarer ma sympathie à ces gens qui migrent vers nous et qu'on ralentit le plus possible.
Les responsables, ce sont «Les cardinaux en costume», dont vous parlez dans une chanson...
Oui, tous les gens qui ont du pouvoir, les bras longs comme on dit, qui ont le pouvoir de changer les choses mais qui ne le font pas.
Quel est le poids d'une chanson?
Secrètement, on souhaite qu'une chanson ait du poids mais l'histoire m'a prouvé que ça ne changeait pas grand-chose. J'ai chanté «Saïd et Mohammed» il y a vingt-cinq ans. On est toujours en train de parler du racisme qui gangrène la société. Mais heureusement, les auteurs de chansons sont têtus.
«La vie de chanteur est encombrée, tumultueuse», c'est ce que vous décrivez dans «Des gens formidables»?
C'est une vie tumultueuse mais faite de générosité, de partage. Dans cette chanson, je dis qu'on n'est jamais assez partageur. On peut être égoïste, casanier, peureux. Finalement, rien ne nous différencie du commun des mortels sauf l'image un peu déformée de nous qu'on a eu à travers les médias. On peut penser être supérieur à la moyenne mais non, on est comme tout le monde. On vieillit, on se courbe et un jour, on n'est plus là. Il ne faut pas s'inquiéter de ça.
Là, c'est le Francis Cabrel chanteur qui parle. Lorsque vous retournez chez vous, vous retirez les apparats?
Même quand je fais le chanteur, je n'ai pas l'impression d'être si chanteur que ça. Je suis un père de famille qui chante. Un citoyen qui sait jouer un peu de guitare et qui, de temps en temps, présente quelques chansons. Ce n'est pas le côté chanteur qui domine ou qui vampirise l'être humain, qui tend à être le plus anonyme possible et semblable aux gens qui l'entourent. J'ai toujours essayé de garder de la distance. Il faut se méfier de la vanité, ne jamais être dans la certitude. C'est très dangereux les certitudes.
Grâce au «Soldat rose», vous êtes devenu l'idole des enfants...
(Il commence à chanter «Je garde les pieds sur terre...», ndlr.) Quand je croise des gosses dans la rue, ils me chantent la chanson! L'un d'eux m'a dit: «Tu t'es trompé à la télé l'autre fois!» C'est vrai qu'elle est un peu difficile à chanter... C'est compliqué d'écrire pour les enfants, je ne m'y suis jamais vraiment plongé mais j'admire les gens qui réussissent à toucher les enfants. C'est le meilleur public qu'on puisse imaginer: celui de la spontanéité, de la vraie naïveté. Peut-être qu'un jour j'essaierais de faire un disque pour enfants. Pourquoi pas?
|
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Francis Cabrel | |
| |
| | | | Francis Cabrel | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|