Invité Invité
| Sujet: renan luce Mar 22 Avr - 22:05 | |
| renan luce petit nouveau sur la scene francaise mais j'aime bien du moins son premier album renan est egalement le beau fils de REnaud Ancien musicien classique, Renan Luce a suivi dix années de Conservatoire avant de se lancer en solo. Délaissant les structures complexes de ses illustres modèles, il a alors opté pour une formule toute simple, inspirée de Georges Brassens : une guitare acoustique, une contrebasse et quelques arrangements un peu plus rock pour habiller le tout. Drôles et détachées, ses paroles reposent sur une description satirique du quotidien, ce qui en fait un successeur de Benabar, Jeanne Cherhal ou Albin De La Simone. Entre 17 et 26 ans, il circule de scène en scène, des petits bars parisiens au Zénith, en première partie du susnommé Benabar. Il s’offre aussi trois mois de résidence hebdomadaire, peaufinant son répertoire et s’acquérant un public qui lui est resté fidèle depuis. Si bien que son premier album, "Repenti", se taille très vite un joli succès de bouche à oreille. Il sera ainsi certifié disque d'or en septembre 2007. Le meilleur moyen de le découvrir reste cependant la scène, au cours de son "never ending tour" à lui. Sa tournée francophone est un réel succès. Tant et si bien que pour les Victoires de la Musique 2008, Renan est nommé dans trois catégories, l’artiste révélation du public, l’artiste révélation scène de l’année ainsi que l’album révélation de l’année. Sur trois nominations, Renan a décroché deux récompenses. Celle de la révélation scène de l'année ainsi que celle de l'album révélation de l'année. Une belle consécration. Mes racines
Mes racines sont profondes Eles ont traversé l'onde Et perforé la pierre D'une fin de terre Elles ont tissé leur toile Sous un ciel sans étoiles Et nettoyé par le vent Attirée par devant Ô ma presqu'île accrochée Par quelques vieux rochers Je garde une boussole Pour rev'nir sur mes pas Souv'nir du ras du sol Quand je ne marchais pas
Mes racines sont vivantes Comme dans ces terres arides Elles cherchent la suivante Quand une nappe est vide Elles forcent mon voyage Qu'importe où et quand Mon existence péage "Carte moins de vingt cinq ans" Les sandwichs sur le pouce Les amphis à l'index Tous ces mots dans la bouche Le corps comme un silex Pour peu que l'on te touche L'étincelle qui reste
Et mes racines grandissent Une rencontre et puis dix Un regard et puis cent Je regarde impuissant Le chemin que dessinent Pour demain mes racines
Mes racines sont sonores Et leurs échos opposent Une vague - falaise nord - Un Airbus - ville rose - Mes racines sont tactiles Reconnaissent à tâtons La douceur du pistil Le rugueux du béton La peau fine des filles Les griffes d'un chaton Mes racines olfactives Gardent précieusement L'odeur de la lessive Dans les jupes de Maman
Mes racines sont "famille" P't'être pas assez souvent Pourtant mon coeur fourmille Toujours pareillement De "Toc toc" à mon mur "Viens dormir avec moi" De cueillettes de mûres De cabanes dans les bois De vacances tous les cinq "Crème solaire, pelle et seau" C'est à vous que je trinque Avec le verre bien haut A la prochaine étreinte Je vous attends bientôt
Et mes racines grandissent Une rencontre et puis dix Un regard et puis cent Je regarde impuissant Le chemin que dessinent Pour demain Mes racines grandissent Une rencontre et puis dix Un regard et puis cent Je regarde impuissant Le chemin que dessinent Pour demain mes racines Mes racines Mes racines Mes racines |
|
Invité Invité
| Sujet: Re: renan luce Mar 22 Avr - 22:05 | |
| Repenti
Regarder la Vidéo Des spaghettis, d'la sauce tomate Dans la banlieue nord de Dijon J'ai choisi la voie diplomate Qui m'a évité la prison
Ca fait vingt ans que je me cache Et je pensais vivre bien moins Le FBI remplit sa tâche La protection d'un témoin
Repenti J'ai trahi
J'aurais bien pu casser des pierres Au pénitencier du Texas Mais je me finis à la bière Dans un PMU bien moins classe
Tous les soirs, on remplit mon verre Et on rigole, on me salit Quand je raconte les tours de verre Ma vie à Little Italy
Repenti J'ai trahi
Mafioso jusqu'au bout des ongles J'suis dev'nu le poch'tron du coin Quand les hommes de main de mon oncle Recherchent Tony-Les-Deux-Poings
Dans les premiers mois de ma planque J'ai cru qu'ma vie serait la même En recréant ce qui me manque De ma Sicile américaine
J'ai aidé quelques connaissances Dans leurs querelles de voisinage Deux trois corps imbibés d'essence Quelques accidents de ménage
Repenti J'ai trahi
Mafioso jusqu'au bout des ongles J'suis dev'nu le poch'tron du coin Quand les hommes de main de mon oncle Recherchent Tony-Les-Deux-Poings
Mes p'tits voisins, des frères et soeurs Me montraient leurs carnets de notes Je rencontrais leurs professeurs Et prélevais quelques quenottes
Mais aujourd'hui je suis trop vieux Je m'occupe de mes hortensias C'est étrange comme ils poussent mieux Qu'ai-je bien pu donc enterrer là ?
Repenti J'ai trahi
Dans les fourrés quelque chose bouge J'aperçois l'ombre d'un sniper Sur ma poitrine une lumière rouge Je t'attendais, je n'ai pas peur
Qu'on m'allonge sur mon lit Sur mon coeur une fleur d'hortensia Je vais revoir le Stromboli Je vais oublier la mafia
Repenti J'ai trahi
Repenti J'ai trahi |
|
Invité Invité
| Sujet: Re: renan luce Mar 22 Avr - 22:06 | |
| Nuit blanche
Je passe encore une nuit blanche Une traversée de la Manche Je compte les moutons qui s'y baignent Me cogne au ding dong de Big Ben
Je passe encore une nuit blanche Une heure sur le dos deux sur la tranche J'essaie un rêve puis le rature Passe par toutes les températures
Mes yeux ouverts cartographient Grâce au diodes de la chaîne hi-fi La moindre trace sur le mur Que laissent les défauts de peinture
Et j'ai déjà pu répertorier Une libellule deux fox-terriers Un truc qui ressemble à la France Il manque juste un bout de Provence
Et toi tu dors, conquistador Dans ton Amérique, on s'endort si vite J'aim'rais t'greffer les bras d'Morphée Pour m'y blottir et enfin dormir
Je passe encore une nuit blanche Et toi dans ta bulle tu scies des branches C'n'est plus une bande dessinée Mais c'est une forêt qu't'as décimée
J'ai tout fait pour percer ta bulle Une quinte de toux que je simule Mais pour t'empêcher de me fausser Compagnie je peux me brosser
Et demain tu me feras l'affront La marque d'oreiller sur le front Tu diras, culot inouï "J'n'ai pas fermé l'oeil de la nuit !"
A l'heure de mettre pied à terre J'aurai sous les yeux deux cratères Il faut croire que mon sommeil Est en ch'ville avec le soleil
Et toi tu dors, conquistador Dans ton Amérique, on s'endort si vite J'aim'rais t'greffer les bras d'Morphée Pour m'y blottir et enfin dormir
Mais toi tu dors, conquistador Dans ton Amérique, on s'endort si vite J'aim'rais t'greffer les bras d'Morphée Pour m'y blottir et enfin dormir
Mais toi tu dors, conquistador Dans ton Amérique, on s'endort si vite J'aim'rais t'greffer les bras d'Morphée Pour m'y blottir et enfin dormir |
|