[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Voilà mon ressenti suite à plusieurs visionnages...
Ven Nov 02, 2007 9:05
Evoquer ce premier DVD live de Nolwenn Leroy, c’est déjà évoquer un début de carrière très prometteur, mais c’est aussi et surtout évoquer le souvenir d’un fabuleux concert auquel j’ai eu le privilège de participer en tant que spectateur en ce dimanche 10 décembre 2006.
Il restera en ce qui me concerne, à jamais, le concert « aux milles roses », ce lieu très symbolique de l’Olympia, cette salle mythique qui a vu défilé dans ses murs tant de grands artistes, reste un lieu magique en toutes circonstances.
Il fut aussi ce soir là un lieu de communion très rare entre une artiste et son public.
Ce tour de chant fut aussi l’apothéose d’une tournée d’hivers, il fut aussi une « grande messe » typiquement Nolwenniene ou se sont rassemblés en cette salle mythique, des fans venus de « France et de Navarre », mais aussi de Suisse et de Belgique.
Oui ! Les parisiens ne savent vraiment pas la chance qu’ils ont de pouvoir ainsi assister à des spectacles aussi nombreux et de très grandes qualités.
Cette salle était chaude comme la braise, sans doute l’annulation du concert du Dôme à Marseille 4 jours plutôt, avait contribué à faire monter la pression, la peur d’une nouvelle annulation fut presque présente jusqu’au début du concert.
Ce fut donc avec beaucoup de nostalgies et d’émotions, mais aussi avec une petite réticence, presque un regret, que je commençais le visionnage de ce bijou.
Oui ! une certaine peur d’être déçu me taraudait, c’était ce sentiment incroyable de ne plus pouvoir garder en mémoire un moment magique que j’avais vécu 10 mois plutôt, cette peur qu’il soit exorcisé à tout jamais et que le souvenir mirifique disparaisse.
Mais les acclamations du public, l’intro à la harpe magique et le début de la chanson Mélusine me levèrent, presque immédiatement, tous mes doutes.
Et quand la voix de Nolwenn Leroy, si belle, si chaude, si cristalline, s’éleva, une fois de plus je restai figé, presque groggy, complètement ensorcelé…
Cette voix doit bien avoir quelques vertus magiques, car elle me procure indéfiniment toujours le même effet.
Que vous raconter de plus que vous ne sachiez déjà, si ce n’est que ce support possède une qualité sonore excellente, que de revivre ce concert me procurèrent vraiment des moments privilégiés.
Hé oui ! J’en suis déjà à 4 visionnages, enfin en réalité à 3,5, lors du deuxième, Morphée m’a kidnappé et je n’ai pas réussi à lui résister.
Si ! Finalement ce DVD recèle quelques surprises, ainsi il permet de se rendre vraiment compte de la qualité du jeu de scène des artistes, et là je dois reconnaître quelle ne fut pas ma surprise de rester admiratif devant le jeu scénique de miss Leroy.
Je me souviens d’un article du « Parisien » dans lequel le critique avait évoqué la grâce de Nolwenn Leroy, j’étais resté très dubitatif devant ces écrits, mais là mis devant les faits accomplis, je dois reconnaître que ce monsieur avait sacrement raison.
Elle possède cette grâce du déplacement dans tous ces mouvements, cela en n’est même hallucinant !
Une Nolwenn habitée par la musique et par ses magnifiques interprétations, toute en sobriété, toute en retenue, avec une gestuelle tellement juste, toute en émotion, et quelles magnifiques visions que cette interprétation à genoux, si douce, si prenante de mon « Ange », avec cette voix qui procure juste le niveau de son qu’il faut, avec cette suavité si incroyable.
Il faut aussi ne pas oublier, non plus, ces si talentueux musiciens, Thomas Coeuriot exceptionnel à la harpe, Frédéric Renaudin magnifique à la flute, Ces Chimères de Frank Eulry si sublimes à l’écoute et ce trio de guitares si génial sur « Time after Time » avec Laurent Cokelaere, Eric Lafont et bien sur Thomas Coeuriot.
Toujours sur « Time after Time »mais aussi durant tout le concert, il ne faut surtout pas oublier les deuxièmes voix aux chants, effectuées si magistralement par Thomas Coeuriot et Eric Lafont.
Je dois reconnaître que durant ce concert cette chanson « Time after Time » de Cindy Lauper fut l’un de mes très grands coups de cœur, ce fut aussi, comme nous nous pouvons l’admirer sur le DVD, une merveille d’harmonie entre la chanteuse et ses musiciens, cette interprétation situe vraiment le niveau de qualité musical, le niveau de travail effectué et la qualité du concert auxquels nous avons eu la chance d’assister, et cela est d’autant plus perceptible sur le DVD.
Je pourrais aussi évoquer l’interprétation exceptionnelle à la clarinette de Fred Renaudin sur « l’enfant cerf-volant », la batterie sublime de Frédéric Jacquemin sur « j’aimais tant l’aimer », mais je ne pourrais encore une fois laisser de côté, la passionnante et fameuse interprétation de Nolwenn Leroy sur « Running Up That Hill » de Kate bush, toute en félinité vocale et en grâce gestuelle, c’est une véritable chorégraphie digne d’une danseuse de talent.
Elle se met à genoux puis se relève avec cette incroyable grâce féline similaire à celle d’une panthère, traverse la scène, puis va à pas feutrés, tout à la fin de la chanson, poser sa tête tout contre l’épaule de Thomas Coeuriot…
Et cet extraordinaire piano-voix sur « 14 février », délicate harmonie entre le piano et la voix que ne font plus qu’un, touchant et tout en émotion, grand moment de rêve et de tristesse infinie.
Ainsi, fut choisi, par Nolwenn la fin de cette chanson pour nous présenter « son Maître de Musique », mister Renaudin ; applaudissements du musicien envers la chanteuse et révérence de celle-ci pour son pianiste, grand moment de partage et de respect à la fin de l’interprétation de l’œuvre.
Le duo avec Teitur, fut lui figé par cette impression bizarre d’assister à un échange musical entre elle, la belle, la grâce féminine, et lui l’homme, le rustique…
Juste encore un petit mot sur « Time after Time », magnifique envolée vocale sur la fin de la chanson, avec ces variations et vocalises délicates comme le cristal.
Surtout ne pas oublier cette gestuelle toute orientale sur « une femme cachée », cette nouvelle orchestration a véritablement transformé cette magnifique chanson.
« Reste encore » deuxième duo de la soirée, celui-ci avec le Sieur Lolo Voulzy, suite à un échange de compliments et de quelques clowneries de parts et d’autres, avec ces 2 là dans la même pièce, il doit y avoir de l’ambiance, ce fut donc la chanson et le fameux « plantage ».
Une Nolwenn au bord de l’éclat de rire et un Lolo Voulzy toujours autant grand guignol, qui fait comme si rien de nouveau ne s’était produit…
Puis vint ce « j’aimais tant l’aimer » si lyrique, avec cette voix comparable par moment au son du cristal, puis ce fut la 1ere sortie, le premier départ de la scène avec les remerciements habituels de la suave voix.
Et là, à travers la lucarne, nous apercevons derrière la scène, aux côtés de miss Leroy et de ses musiciens, Mister the Président of Universal Music France, oui ! « Lou Pascalou » en personne, Monsieur Pascal Negre, venu, sans aucun doute, dire quelques mots et faire un petit bisou à son artiste…à celle qu’il a découverte sur un fameux casting…
Si ce tour de chants du 10 décembre 2006, fut baptisé par certains fans, « le concert aux milles roses », ce n’est bien entendu, pas par hasard, en effet, plusieurs admiratrices et admirateurs avaient mis en place cette surprise très sympathique, qui consistait à soulever des roses à l’entame de la sublime chanson « A Song for You ».
Il faut le reconnaître, la surprise fut totale pour l’artiste, au moment ou elle allait commencer à chanter et donc rouvrir les yeux, son visage expressif fut d’abord éclairé par ce surprenant fait nouveau, puis par un magnifique sourire rempli d’émotion.
Quand au piano voix qui suivit, il fut lui aussi magistral…
La suite, vous la connaissez, elle fut d’un grand classicisme, ce fut d’abord le « rock Cassé », puis vint l’hymne Nolwennien « Ohwo », suivi de la berceuse de Julien Voulzy, « Endormie » en piano voix, avec Miss Leroy, les mains sur le clavier.
Conclusions pour ce DVD Live, un tour de chant classieux, à voir et à revoir…un concert sublime qui restera certainement comme un fait marquant de la jeune carrière de Miss Nolwenn Leroy.