Les Discutailleurs fans de musique... Nous sommes des Fans de Musique, de Poésie, de peinture... ouverts à la diversité immense que nous proposent tous les arts majeurs |
"La voix de Nolwenn ? une élégance souveraine, de la soie, du velours." Patrice Demailly. - - - - "Le talent sans génie est peu de chose. Le génie sans talent n'est rien" Valery. |
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| Les Chansons | |
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+5Lauraly superbigornette claudia Gilou jacommos 9 participants | |
Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Les Chansons Ven 7 Nov - 18:56 | |
| Il est mort le soleil Nicoletta
Il est mort, Il est mort, le soleil Quand tu m'as quittée Il est mort, l'été L'amour et le soleil, C'est pareil.
Il est mort, Il est mort, le soleil Mais je suis la seule à porter le deuil Et le jour ne franchit plus mon seuil.
Hier, on dormait sur le sable chaud Hier pour nous il faisait beau Il faisait beau même en hiver C'était hier
Il est mort, Il est mort, le soleil L'ombre est sur ma vie, Dans mon cœur, la pluie Et mon âme s'habille de gris.
Hier, la couleur que j'aimais le mieux C'était la couleur de tes yeux C'était la couleur de la mer C'était hier.
Il est mort, Il est mort, le soleil Quand tu m'as quittée Il est mort, l'été L'amour et le soleil, C'est pareil, |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Chansons Ven 7 Nov - 18:58 | |
| Monsieur l'Amour Nicoletta
Monsieur l'Amour, Vous qui passez toujours Dès Les premiers beaux jours Quand Les nuits sont bonnes, Oh la la... Monsieur l'Amour, Vous que j'attends toujours, J'ai le cœur Pompadour Pour votre personne.
C'est bien danser tous-côtés de vous : Ça n'fait jamais, jamais, jamais sommeil. C'est bon chanter ma chanson pour vous : Elle n'est jamais, jamais, jamais pareille.
Monsieur l'Amour, Vous qui savez toujours Tous les câlins velours Des mots qui frissonnent, Oh la la... Monsieur l'Amour, Vous qui venez toujours Dans les rêves aux longs cours Où Je m'abandonne.
C'est bien danser tous-côtés de vous : Ça n'fait jamais, jamais, jamais sommeil. C'est bon chanter ma chanson pour vous : Elle n'est jamais, jamais, jamais pareille.
Monsieur l'Amour, Vous partirez un jour Pour aller faire un tour Et y a plus personne, Oh la la... Monsieur l'Amour Que j'attendrai toujours, Quand ce sera mon tour, Je mettrai couronne.
C'est bien danser tous-côtés de vous : Ça n'fait jamais, jamais, jamais sommeil. C'est bon chanter ma chanson pour vous : Elle n'est jamais, jamais, jamais pareille.
Monsieur l'Amour, Vous qui passez toujours Dès les premiers beaux jours Quand les nuits sont bonnes, Oh la la... Monsieur l'amour, Vous que j'attends toujours, J'ai le cœur Pompadour Pour votre personne.
Monsieur l'Amour... La la la la... Les câlins velours... Ta di di da... Monsieur l'Amour... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Chansons Ven 7 Nov - 19:26 | |
| T'en fais pas (c'est le B-A BA) Nicoletta
Au bord de la route, au bout de ma peine, Résewoir vide mais la lune est pleine. C'est la série noire, le pied au plancher. La nuit va-t-elle porter conseil ?
Que des massifs à perte de vue. Ça commence à sentir le quartier de la glu. Pas si facile, le B-A BA blesse. Attention au changement de vitesse.
T'en fais pas : Ca, c'est le B-A BA. T'en fais pas : Il y a des hauts et des bas.
Parfois c'est là Et puis ça s'en va. C'est le B-A BA, Mais ça reviendra.
Tu lances les dés, tu joues à pile ou face. Tu bois la tasse mais, quoique tu fasses, T'en fais pas, t'en fais pas.
J'ai vu des soirées à quatre étoiles. On parle pognon et on lit Stendahl. Comme l'a dit Shakespeare, le monde est une scène Et on est jamais mieux servi que par soi-même.
T'en fais pas : Ca, c'est le B-A BA. T'en fais pas : Il y a des hauts et des bas.
Parfois c'est là Et puis ça s'en va. C'est le B-A BA, Mais ça reviendra.
Tu lances les dés, tu joues à pile ou face. Tu bois la tasse mais, quoique tu fasses, T'en fais pas, t'en fais pas... |
| | | claudia
Nombre de messages : 9072 Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Chansons Dim 9 Nov - 16:48 | |
| Non mais ça va pas ? J'attendais pas ça de toi ! Tu vends de drôles de joujoux de drôles de présents Pourquoi tu fais ça, un grand garçon comme toi ? Le mensonge allonge le songe en grimaces grotesques, c'est grotesque...C'est grotesque... Tu es grotesque !
Ne presse pas sur la gâchette ! C'est trop con ! c'est trop bte ! Ne cherche pas d'où vient le vent, c'est plus comme avant...
Laisse tomber tout ça ! Tu peux rentrer chez toi... Le marchand d'sable est passé, remonte sur ton nuage, ton nuage, T'as raté ton gage nager au creux des vagues ! La houle te roule en boule, tu mouilles dans un naufrage, un naufrage, Un naufrage, c'est un naufrage...
Ne presse pas sur la gâchette ! C'est trop con ! c'est trop bête ! Ne cherche pas d'où vient le vent, c'est plus comme avant... Ne presse pas sur la gâchette ! Va-t'en ! Va-t'en ! Ne presse pas sur la gâchette ! Va-t'en ! Va-t'en ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Chansons Mer 19 Nov - 12:43 | |
| Entre toi et moi Mathieu Edward
Entre toi et moi
Oh, ouh, oh …
Un mal de toi c'est un vif qui m'écorche Arrachant le pétale de ma fleur de peau Même si je plis sous les coups qu' tu décoches Sous la violence de tes moindres mots Ne me demande pas de devenir ton ami Après avoir rêver d'amour j' n'ai plus envie Si tu as tant besoin de ta liberté Laisse-moi la fierté de me mentir et de prier
{Refrain:} Entre toi et moi Je sentais que ça n' marcherait pas Cette histoire où .... Entre toi et moi Je connaissais la fin dès le début Mais je me mens
As-tu conscience de tout c' que tu déclanches ? Quand je te parle tu me tournes le dos J' t'ap...... j' t'appelle, j' t'appelle Je t'en prie décroche Je n' fais que survivre, mon sourire est faux Je donne le meilleur pour pouvoir me mentir Car t'aimer sans rien recevoir serait pire Si tu as tant besoin de ta liberté Laisse-moi la fierté De me mentir et de prier
{au Refrain}
J'ai ma fierté Je dois me mentir Dieu me préserve car J'aime tout de toi Tant de secrets De nourrir mes rêves Et me mentir J'en ai marre, je suis fou de toi C'est entre toi et moi
{au Refrain} (je me mens) Mais je me mens
Entre toi et moi.... |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Chansons Dim 23 Nov - 14:21 | |
| Bonjour les Zamours !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Barbara MA PLUS BELLE HISTOIRE D'AMOUR
Du plus loin que me revienne L'ombre de mes amours lointaines Du plus loin du premier rendez-vous Du temps de mes premières peines Lors j'avais quinze à peine Coeur tout blanc et griffes aux genoux Que ce fût, j'étais précoce De tendres amours de gosse Ou les morsures d'un amour fou Du plus loin qu'il m'en souvienne Si depuis j'ai dit "je t'aime" Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
C'est vrai je ne fus pas sage Et j'ai tourné bien des pages Sans les lire, blanches et puis rien dessus C'est vrai je ne fus pas sage Et mes guerriers de passage A peine vus, déjà disparus Mais à travers leurs visages C'était déjà votre image C'était vous déjà et le coeur nu Je refaisais mes bagages Et poursuivais mon mirage Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
Sur la longue route qui menait vers vous Sur la longue route j'allais le coeur fou Le vent de décembre me gelait au cou Qu'importait décembre, si c'était pour vous
Elle fut longue la route Mais je l'ai faite la route Celle-là qui menait jusqu'à vous Et je ne suis pas parjure Si ce soir je vous jure Que pour vous je l'eus faite à genoux Il en eu fallu bien d'autres Que quelques mauvais apôtres Que l'hiver et la neige à mon cou Pour que je perde patience Et j'ai calmé ma violence Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
Mais tant d'hivers et d'automnes De nuits, de jours et personnes Vous n'étiez jamais au rendez-vous Et de vous perdant courage Soudain me prenait la rage Mon Dieu que j'avais besoin de vous Que le Diable vous emporte D'autres m'ont ouvert leur porte Heureuse, je m'en allais loin de vous Oui, je vous fus infidèle Mais vous revenais quand même Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
J'ai pleuré mes larmes Mais qu'il me fut doux Oh ! Qu'il me fut doux Ce premier sourire de vous Et pour une larme qui venait de vous J'ai pleuré d'amour, vous souvenez-vous?
Ce fut un soir en septembre Vous étiez venus m'attendre Ici même vous en souvenez-vous? A nous regarder sourire A nous aimer sans rien dire C'est là que j'ai compris tout à coup J'avais fini mon voyage Et j'ai posé mes bagages Vous étiez venus au rendez-vous Qu'importe ce qu'on peut en dire Je tenais à vous le dire
Ce soir je vous remercie de vous Qu'importe ce qu'on peut en dire Tant que je pourrai vous dire Ma plus belle histoire d'amour C'est vous |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Chansons Dim 23 Nov - 18:11 | |
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Dernière édition par Nounouka le Mer 26 Nov - 1:10, édité 2 fois |
| | | jacommos Admin
Nombre de messages : 7161 Age : 61 Localisation : le Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Chansons Dim 23 Nov - 20:09 | |
| C'est marrant mais grâce à la poésie et à la chanson, nous pouvons parfois exprimer des sentiments qu'ils seraient "délicats" d'exprimer de façon plus simple et plus directe ! En ce qui me concerne, je serais direct et j'apprécierais fortement que ce cher Michel me rende un bouquin auquel je tiens et qu'il m'a emprunté ! Oui! Un bouquin écrit par Jacques Attali et dont le sujet principal se nommait François Mitterrand... Et de ce fait, mais aussi pour tout le reste, vu les circonstances actuelles sur ce sujet, je reste un fervent partisan de Saint-Thomas...
Dernière édition par jacommos le Dim 23 Nov - 23:28, édité 3 fois | |
| | | claudia
Nombre de messages : 9072 Age : 76 Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Chansons Dim 23 Nov - 21:02 | |
| Va te faire voir chez les Grecs Faire tes combines en Chine Faire leur fête aux Helvètes Faire du fric en Afrique C'que tu veux mais surtout Fais c'que tu veux mais surtout
Va te, va te, va te faire voir
Va te faire voir chez les Grecs Faire le fou à Bandol Faire des trucs chez les Turcs Faire craquer les Mongols C'que tu veux mais surtout Fais c'que tu veux mais surtout
Va te faire voir chez les Grecs Faire tes combines en Chine Faire leur fête aux Helvètes Faire du fric en Afrique C'que tu veux mais surtout Fais c'que tu veux mais surtout
Va te faire voir chez les Grecs Faire le fou à Bandol Faire des trucs chez les Turcs Faire craquer les Mongols C'que tu veux mais surtout Fais c'que tu veux mais surtout … Va te faire voir chez les Grecs | |
| | | jacommos Admin
Nombre de messages : 7161 Age : 61 Localisation : le Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Chansons Dim 23 Nov - 21:17 | |
| Auprès de mon arbre de Georges Brassens
J'ai plaqué mon chêne Comme un saligaud Mon copain le chêne Mon alter ego On était du même bois Un peu rustique un peu brut Dont on fait n'importe quoi Sauf naturell'ment les flûtes J'ai maint'nant des frênes Des arbres de Judée Tous de bonne graine De haute futaie Mais toi, tu manques à l'appel Ma vieille branche de campagne Mon seul arbre de Noël Mon mât de cocagne
{Refrain} Auprès de mon arbre Je vivais heureux J'aurais jamais dû M'éloigner de mon arbre Auprès de mon arbre Je vivais heureux J'aurais jamais dû Le quitter des yeux
Je suis un pauvre type J'aurai plus de joie J'ai jeté ma pipe Ma vieille pipe en bois Qu'avait fumé sans s'fâcher Sans jamais m'brûler la lippe L'tabac d'la vache enragée Dans sa bonne vieille tête de pipe J'ai des pipes d'écume Ornées de fleurons De ces pipes qu'on fume En levant le front Mais j'retrouv'rai plus ma foi Dans mon cœur ni sur ma lippe Le goût d'ma vieille pipe en bois Sacré nom d'une pipe
{Au refrain}
Le surnom d'infâme Me va comme un gant D'avecques ma femme J'ai foutu le camp Parce que depuis tant d'années C'était pas une sinécure De lui voir tout l'temps le nez Au milieu de la figure Je bats la campagne Pour dénicher la Nouvelle compagne Valant celle-là Qui, bien sûr, laissait beaucoup Trop de pierres dans les lentilles Mais se pendait à mon cou Quand j'perdais mes billes
{Au refrain}
J'avais une mansarde Pour tout logement Avec des lézardes Sur le firmament Je l'savais par cœur depuis Et pour un baiser la course J'emmenais mes belles de nuits Faire un tour sur la Grande Ourse J'habite plus d'mansarde Il peut désormais Tomber des hallebardes Je m'en bats l'œil mais Mais si quelqu'un monte aux cieux Moins que moi j'y paie des prunes Y a cent sept ans - qui dit mieux ? Qu'j'ai pas vu la lune
{Au refrain} | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Chansons Dim 23 Nov - 23:16 | |
| Avoir et être Yves Duteil Album: Sans Attendre
Loin des vieux livres de grammaire Écoutez comment un beau soir Ma mère m'enseigna les mystères Du verbe être et du verbe avoir...
Parmi mes meilleurs auxiliaires Il est deux verbes originaux Avoir et Être étaient deux frères Que j'ai connus dès le berceau
Bien qu'opposés de caractères On pouvait les croire jumeaux Tant leur histoire est singulière Mais ces deux frères étaient rivaux
Ce qu'Avoir aurait voulu être Être voulait toujours l'avoir À ne vouloir ni dieu ni maître Le verbe Être s'est fait avoir
Son frère Avoir était en banque Et faisait un grand numéro Alors qu'Être, toujours en manque Souffrait beaucoup dans son ego
Alors qu'Être toujours en manque Souffrait beaucoup dans son ego
Pendant qu'Être apprenait à lire Et faisait ses humanités De son côté sans rien lui dire Avoir apprenait à compter
Et il amassait des fortunes En avoirs, en liquidités Pendant qu'Être, un peu dans la lune S'était laissé déposséder
Avoir était ostentatoire Dès qu'il se montrait généreux Être en revanche, et c'est notoire Est bien souvent présomptueux
Avoir voyage en classe Affaires Il met tous ses titres à l'abri Alors qu'Être est plus débonnaire Il ne gardera rien pour lui
Alors qu'Être est plus débonnaire Il ne gardera rien pour lui
Sa richesse est tout intérieure Ce sont les choses de l'esprit Le verbe Être est tout en pudeur Et sa noblesse est à ce prix...
Un jour à force de chimères Pour parvenir à un accord Entre verbes ça peut se faire Ils conjuguèrent leurs efforts
Et pour ne pas perdre la face Au milieu des mots rassemblés Ils se sont répartis les tâches Pour enfin se réconcilier
Le verbe Avoir a besoin d'Être Parce qu'être c'est exister Le verbe Être a besoin d'avoirs Pour enrichir ses bons côtés
Et de palabres interminables En arguties alambiquées Nos deux frères inséparables Ont pu être et avoir été
Et de palabres interminables En arguties alambiquées Nos deux frères inséparables Ont pu être et avoir été. |
| | | claudia
Nombre de messages : 9072 Age : 76 Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Chansons Lun 24 Nov - 6:06 | |
| Pardonne-moi ce caprice d'enfant Pardonne-moi, reviens moi comme avant Je t'aime trop et je ne peux pas vivre sans toi Pardonne-moi ce caprice d'enfant Pardonne-moi, reviens moi comme avant Je t'aime trop et je ne peux pas vivre sans toi
C'était le temps des "je t'aime" Nous deux on vivait heureux dans nos rêves C'était le temps des "je t'aime" Et puis j'ai voulu voler de mes ailes Je voulais vivre d'autres amours D'autres "je t'aime", d'autres "toujours" Mais c'est de toi que je rêvais la nuit Mon amour
C'était vouloir et connaître Tout de la vie, trop vite peut-être C'était découvrir la vie Avec ses peines, ses joies, ses folies Je voulais vivre comme le temps Suivre mes heures, vivre au présent Plus je vivais, plus encore je t'aimais Tendrement
Sur ce, je m'en vais au boulot....... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Chansons Lun 24 Nov - 11:16 | |
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Dernière édition par Nounouka le Lun 24 Nov - 13:56, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
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| | | | Invité Invité
| | | | miminem
Nombre de messages : 3618 Date d'inscription : 07/10/2008
| Sujet: Re: Les Chansons Lun 24 Nov - 22:23 | |
| Betty - Bernard Lavilliers
Tu n'as pas sommeil
Tu fumes et tu veilles
T'es toute écorchée
T'es comme un chat triste
Perdu sur la liste
Des objets trouvés
La nuit carcérale
Tombant sur les dalles
Et ce lit glacé
Aller et venir
Soleil et sourire
Sont d'l'autre coté
Ces murs, ces grillages
Ces portes et ces cages
Ces couloirs, ces clés
Cette solitude
Si dure et si rude
Qu'on peut la toucher
Ce rayon de lune
Sur le sol allume
Visage oublié
De celui que t'aimes
Qui tire sur sa chaîne
Comme un loup blessé
Betty faut pas craquer
Betty faut pas plonger
Je sais, iils t'on couchée là
Et puis ils ont fermé leurs barreaux d'acier
Betty faut pas pleurer
Betty faut pas trembler
Je sais, tu vas rester là
T'aimerais plus t'réveiller, plus jamais rêver
Je te dis je t'aime
Dans ce court poème
Dans ce long baiser
Tu es ma frangine
Juste une féminine
Que j'avais rimée
Je te donne ma force
Mes mots et mes notes
Pour te réchauffer
Je haie la morale
Les prisons centrales
Les maisons d'arrêt
Je n'ai pas sommeil
Je fume et je veille
Et j'ai composé
Une chanson d'amour
Une chanson secours
Pour l'autre côté
Pour ceux que l'on jette
Dans les oubliettes
Dans l'obscurité
Pendant qu'les gens dorment
Au fond du conforme
Sans se réveiller
Betty faut pas craquer
Betty faut pas plonger
Je sais, ils t'ont couchée là
Et puis ils ont fermé leurs barreaux d'acier
Betty faut pas pleurer
Betty faut pas trembler
Tu sais, on s'retrouvera, là
Ailleurs, en plein soleil ... | |
| | | miminem
Nombre de messages : 3618 Date d'inscription : 07/10/2008
| Sujet: Re: Les Chansons Lun 24 Nov - 22:30 | |
| Est-ce ainsi que les hommes vivent ....
Tout est affaire de décor Changer de lit changer de corps À quoi bon puisque c'est encore Moi qui moi-même me trahis Moi qui me traîne et m'éparpille Et mon ombre se déshabille Dans les bras semblables des filles Où j'ai cru trouver un pays.
Coeur léger coeur changeant coeur lourd Le temps de rêver est bien court Que faut-il faire de mes jours Que faut-il faire de mes nuits Je n'avais amour ni demeure Nulle part où je vive ou meure Je passais comme la rumeur Je m'endormais comme le bruit.
C'était un temps déraisonnable On avait mis les morts à table On faisait des châteaux de sable On prenait les loups pour des chiens Tout changeait de pôle et d'épaule La pièce était-elle ou non drôle Moi si j'y tenais mal mon rôle C'était de n'y comprendre rien
Est-ce ainsi que les hommes vivent Et leurs baisers au loin les suivent
Dans le quartier Hohenzollern Entre La Sarre et les casernes Comme les fleurs de la luzerne Fleurissaient les seins de Lola Elle avait un coeur d'hirondelle Sur le canapé du bordel Je venais m'allonger près d'elle Dans les hoquets du pianola.
Le ciel était gris de nuages Il y volait des oies sauvages Qui criaient la mort au passage Au-dessus des maisons des quais Je les voyais par la fenêtre Leur chant triste entrait dans mon être Et je croyais y reconnaître Du Rainer Maria Rilke.
Est-ce ainsi que les hommes vivent Et leurs baisers au loin les suivent.
Elle était brune elle était blanche Ses cheveux tombaient sur ses hanches Et la semaine et le dimanche Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faïence Elle travaillait avec vaillance Pour un artilleur de Mayence Qui n'en est jamais revenu.
Il est d'autres soldats en ville Et la nuit montent les civils Remets du rimmel à tes cils Lola qui t'en iras bientôt Encore un verre de liqueur Ce fut en avril à cinq heures Au petit jour que dans ton coeur Un dragon plongea son couteau
Est-ce ainsi que les hommes vivent Et leurs baisers au loin les suivent. | |
| | | miminem
Nombre de messages : 3618 Date d'inscription : 07/10/2008
| Sujet: Re: Les Chansons Lun 24 Nov - 22:38 | |
| San Salvador - Bernard Lavilliers
Voguant autour des îles de la mer Caraïbe
Les tamtams vaudous firent se lever les vents
Decouvrant des récifs où des corvetes anglaises
Gisaient depuis longtemps dans leurs manteaux de glaise
J'ai oublié le nom de cette île perdue
Où le courant rapide poussa mon bateau noir
J'ai longtemps recherché une terre inconnue
Planquée au fond des eaux de la mer Caraïbe
Si tu vas à San Salvador
Va voir la femme
Qui sait lire dans les yeux du sort
Aussi dans les flammes
Elle te dira des mots très forts
Comme les tambours
Qui dansent sur la terre des morts
Juste avant le jour
Aux lisières des forêts, du côté de Belém
Vivait un déserteur légionnaire français
Il tenait un comptoir, il vendait des F.M.
Des vivres, des camions, des femmes, du napalm
Il vivait là tout seul, bouffé de fièvre par l'Équateur
La confiance n'était pas son fort, tout se payait d'avance
Sa conscience était dans un port, chez une femme, en France
Il vivait comme un tigre traqué, tendu et rélax
Ne parlait jamais du passé, même complètement schlass
Si tu vas à San Salvador
Va voir la femme
Qui sait lire dans les yeux du sort
Aussi dans les flammes
Elle te dira des mots très forts
Comme les tambours
Qui dansent sur la terre des morts
Juste avant le jour
Enveloppé de chlorophylle et de soleil
Le sable blanc des grandes îles berce le sommeil
Les secrets planqués dans des cases ont des goûts truqués
La nuit tombe comme un couteau sur un condamné
Je ne dis rien des précédents pour toi qui m'écoutes
Mon aventure est dans le vent et dans les écoutes
Le temps n'éponge pas le sang et la terre noire
Porte le deuil des innocents et pour leur mémoire
Si tu vas à San Salvador
Va voir la femme
Qui sait lire dans les yeux du sort
Aussi dans les flammes
Elle te dira des mots très forts
Comme les tambours
Qui dansent sur la terre des morts
Juste avant le jour
Quand on n'reste pas dans son trou de la vie à la mort
On prend des rides et puis des coups, aussi des remords
Petite fille de Bahia, tournée vers le large
Attends encore une autre fois, je suis dans la marge
Je cherche toujours l'île perdue dans la Caraïbe
Entre la mort et l'inconnu faible comme une cible
Mais si tu vas à San Salvador
Va voir la femme
Qui sait lire dans les yeux du sort
Aussi dans les flammes
Elle te dira des mots très forts
Comme les tambours
Qui dansent sur la terre des morts
Juste avant le jour | |
| | | miminem
Nombre de messages : 3618 Date d'inscription : 07/10/2008
| Sujet: Re: Les Chansons Lun 24 Nov - 23:01 | |
| On the road again - Bernard Lavilliers
Nous étions jeunes et larges d'épaules Bandits joyeux, insolents et drôles On attendait que la mort nous frôle
On the road again, again On the road again, again
Au petit jour on quittait l'Irlande Et derrière nous s'éclairait la lande Il fallait bien un jour qu'on nous pende
On the road again, again On the road again, again
La mer revient toujours au rivage Dans les blés mûrs y a des fleurs sauvages N'y pense plus, tu es de passage
On the road again, again On the road again, again
Nous étions jeunes et larges d'épaules On attendait que la mort nous frôle Elle nous a pris les beaux et les drôles
On the road again, again On the road again, again
Ami sais-tu que les mots d'amour Voyagent mal de nos jours Tu partiras encore plus lourd
On the road again, again On the road again, again On the road again, again On the road again, again On the road again | |
| | | miminem
Nombre de messages : 3618 Date d'inscription : 07/10/2008
| Sujet: Re: Les Chansons Lun 24 Nov - 23:03 | |
| Changement de main, changement de vilain - Bernard Lavilliers
J'peux pas supporter le jour, J'aime la nuit qui tache Au rouge sang et contours Des ombres des Apaches. Quand l'état d'urgence Me pousse de ma tanière, Ceux de la finance Peuvent avoir quelques misères. J'peux pas dormir, J'peux pas dormir, Quand j'ferme les yeux C'est encore pire.
Déjà L'ombre glisse sur l'acier De mon automatique Déjà Je descends les escaliers Vers le marché du vice
J'ai braqué au carrefour Une limousine de rêve, Surchargée comme un poids lourd, En direction Genève. Kilos d'or en barres Planqués dans les portières, Dix millions de dollars Sous le siège arrière, Valeurs volées, Livreurs envolés, Valises enlevées Où est le voleur?
Déjà L'infarctus vient de frôler Quelques costards, cravates Déjà Ont raccroché le combiné Mais y a pas feu au lac Changement de main, changement de vilain
Les passeurs c'est pas sûr, Pas franc comme l'or dur, La business-class se casse Sans laisser de trace, La jet-society lasse Tombe dans la mélasse, Les passeurs c'est pas sûr, Pas franc comme l'or dur.
Jamais Tu r'verras ton blé Jamais Faut l'oublier .... | |
| | | miminem
Nombre de messages : 3618 Date d'inscription : 07/10/2008
| Sujet: Re: Les Chansons Lun 24 Nov - 23:11 | |
| Troisièmes couteaux - Bernard Lavilliers
Devant nous l'an 2000. Quelques heures nous séparent. N'en parlez pas m'a-t-on dit. Et pourtant ce silence a comme un balancement maudit Qui vous met la pendule à l'heure. C'est le moment, c'est pas trop tôt Pour parler des troisièmes couteaux.
Ils ne font rien, ils se situent. Ils sont consultants ambigus Des hydres multinationales. Pas de nom, que des initiales. Ils ont de grands ordinateurs. Poules de luxe, hommes de paille. Requins, banquiers, simples canailles. Pas de nom et pas de photo, Leurs sociétés sont étrangères. Plus compliqué est le réseau Qui les relie à leurs affaires.
Il était grand, il était beau. Il sentait bon son Lugano, Mon gestionnaire.
Justement près de Lugano Etait la banque Ambrosiano. Là où les vierges vaticanes Faisaient fructifier leur magot. Loge P2 dans ses arcanes A deux massifs cardinaux Pour les consultations diaphanes Avec de joyeux mafiosos. Le fameux compte à numéro Passe de Zurich à Lausanne, De Bâle à Londres, près de Soho, Rencontra le troisième couteau
Il était chauve, il était gros. Il portait des fringues de chez Smalto, Mon mercenaire.
Les politiques, drôles d'oiseaux, Prennent toujours pour plan de vol Les bulletins de la météo Ils vont toujours où il fait beau. Il fait beau dans les audimats, Dans les sondages du Figaro. Il fait très beau chez la misère Et dans les œuvres humanitaires. Il fait beau sur les droits de l'homme. Il fait beau chez l'intégration, Le plein emploi, l'immigration. On se les gèle dans le pognon.
Politiquement leurs idéaux Sont très ciblés sur deux critères: Entre Mad Max et l'Abbé Pierre
Pas de nom et pas de photo, Leurs sociétés sont étrangères. Plus étonnant est le réseau Qui les réunit entre frères. Ils ne font rien, ils se situent. Ils prennent, ils se gavent, ils se tuent, Trivialité derrière les mots, La réussite dans les crocs. Ils sont là à tous les niveaux. C'est le règne des troisièmes couteaux. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Chansons Lun 24 Nov - 23:17 | |
| À la santé d'hier
Joe Dassin
J'ai connu tant de villes Qui n'étaient jamais les miennes J'ai connu tant de filles Qui ne me connaissaient pas Et ma maison, et mes amis Vous êtes loin, loin, loin J'ai envie de vous revoir Et je reviens
Buvons un verre à la santé d'hier A la santé du temps, du bon temps Quand il ne manquait pas un De tous nos vieux copains Buvons un verre à la santé d'hier Et oublions demain...
Je sais bien que tout change Et que les photos vieillissent Que ma mère sera blanche Que ma maison sera grise Et que le temps de mes dix ans Est déjà loin, loin, loin J'ai envie de le revoir Et je reviens
Buvons un verre à la santé d'hier A la santé du temps, du bon temps Quand il ne manquait pas un De tous nos vieux copains Buvons un verre à la santé d'hier Et oublions demain...
Si le temps fait des siennes Si le monde nous sépare Que toujours nous revienne Le visage du passé De ceux qu'on aime, et peu importe Si c'est loin, loin, loin, Quand on peut encore se dire "Je me souviens."
Buvons un verre à la santé d'hier A la santé du temps, du bon temps Quand il ne manquait pas un De tous nos vieux copains Buvons un verre à la santé d'hier Et oublions demain... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Chansons Lun 24 Nov - 23:27 | |
| L'albatros Joe Dassin
Vois cet oiseau blanc prisonnier du ciel Dans sa grande cage étoilée Moi, de temps en temps je me sens pareil A cet éternel exilé
Lui, qui ne sait pas replier ces ailes Moi, qui ne sais pas m'arrêter
Vois cet oiseau blanc prisonnier du ciel Dans sa grande cage étoilée Moi, de temps en temps je me sens pareil A ce voyageur fatigué
Toi, de tout en bas parfois tu l'appelles Lui, il voudrait bien se poser Mais il ne peut pas replier ses ailes Et toi, tu ne peux pas t'envoler |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Chansons Lun 24 Nov - 23:30 | |
| L'été indien
Joe Dassin
Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là Nous marchions sur une plage un peu comme celle-ci C'était l'automne, un automne où il faisait beau Une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique Là-bas on l'appelle l'été indien Mais c'était tout simplement le nôtre Avec ta robe longue tu ressemblais A une aquarelle de Marie Laurencin Et je me souviens, je me souviens très bien De ce que je t'ai dit ce matin-là Il y a un an, y a un siècle, y a une éternité
On ira où tu voudras, quand tu voudras Et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort Toute la vie sera pareille à ce matin Aux couleurs de l'été indien
Aujourd'hui je suis très loin de ce matin d'automne Mais c'est comme si j'y étais. Je pense à toi. Où es-tu? Que fais-tu? Est-ce que j'existe encore pour toi? Je regarde cette vague qui n'atteindra jamais la dune Tu vois, comme elle je reviens en arrière Comme elle je me couche sur le sable Et je me souviens, je me souviens des marées hautes Du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer Il y a une éternité, un siècle, il y a un an
On ira où tu voudras, quand tu voudras Et on s'aimera encore lorsque l'amour sera mort Toute la vie sera pareille à ce matin Aux couleurs de l'été indien https://www.dailymotion.com/video/x1cjbj_lete-indien_music
Dernière édition par Nounouka le Mar 25 Nov - 0:05, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Chansons Lun 24 Nov - 23:59 | |
| Le café des trois colombes Joe Dassin
Nancy en hiver, une neige mouillée Une fille entre dans un café Moi, je bois mon verre, elle s'installe à côté Je ne sais pas comment l'aborder La pluie, le beau temps, ça n'a rien de génial Mais c'est bien pour forçer son étoile Puis vient le moment où l'on parle de soi Et la neige a fondu sous nos pas
On s'est connus au café des trois colombes Aux rendez-vous des amours sans abri On était bien, on se sentait seuls au monde On n'avait rien, mais on avait toute la vie
Nancy au printemps, ça ressemble au Midi Elle m'aime et je l'aime aussi On marche en parlant, on refait la philo Je la prends mille fois en photo Les petits bistrots tout autour de la place Au soleil ont sorti leurs terrasses Mais il y avait trop de lumière et de bruit On attendait qu'arrive la nuit
On se voyait au café des trois colombes Aux rendez-vous des amours sans abri On était bien, on se sentait seuls au monde On n'avait rien, mais on avait toute la vie
Nancy, c'est trop loin, c'est au bout de la terre Ça s'éloigne à chaque anniversaire Mais j'en suis certain, mes chagrins s'en souviennent Le bonheur passait par la Lorraine Elle s'en est allée suivre d'autres chemins Qui ne croisent pas souvent les miens Je t'ai oubliée, mais c'est plus fort que moi Il m'arrive de penser à toi
On se voyait au café des trois colombes Aux rendez-vous des amours sans abri On était bien, on se sentait seuls au monde On n'avait rien, mais on avait toute la vie |
| | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Localisation : Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Chansons Mar 25 Nov - 8:27 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Chansons Mer 26 Nov - 1:51 | |
| De temps en temps Grégory Lemarchal
De temps en temps Je craque sous le poids de l'espérance Je vais parfois à contre sens De temps en temps J'ai des flèches plantées au coeur De la peine, de la rancoeur De temps en temps Je ris de rien Je fais le con parce que j'aime bien De temps en temps J'avance en ayant peur Je suis le fil de mes erreurs Et très souvent...
{Refrain :} Je me relève sous ton regard Je fais des rêves où tout va bien Je me bouscule, te prends la main Au crépuscule, je te rejoins Je me relève sous ton regard Je fais le rêve d'aller plus loin Je me bouscule, te prends la main Du crépuscule jusqu'au matin
De temps en temps Je plie sous le poids du sort, Et des souffrances collées au corps, De temps en temps Je prends des coups dans le dos Des conneries, des jeux de mots, De temps en temps Je regrette l’innocence Qu’on peut avoir dans notre enfance De temps en temps Je veux la paix Pour moi, je n’ai plus de respect Et très souvent…
{Refrain}
De temps en temps Je pense à tort Que pas de larmes, c'est être fort Au fond ce que j'attends C'est voir le bout de nos efforts Que l'amour soit là encore
Je me relève sous ton regard Je fais des rêves où tout va bien Je me bouscule, te prends la main Au crépuscule, je te rejoins
{Refrain} https://www.youtube.com/watch?v=h_zdxaGicjA |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Chansons Jeu 27 Nov - 17:34 | |
| Herbert Pagani
L'amitié
Paroles et Musique: G.Lombardi, J.Barnel, H.Pagani 1975
© 1975 Editions L.E.M.
Ça fleurit comme une herbe sauvage N'importe où, en prison, à l'école, Tu la prends comme on prend la rougeole Tu la prends comme on prend un virage C'est plus fort que les liens de famille Et c'est moins compliqué que l'amour Et c'est là quand t'es rond comme une bille Et c'est là quand tu cries au secours C'est le seul carburant qu'on connaisse Qui augmente à mesure qu'on l'emploie Le vieillard y retrouve sa jeunesse Et les jeunes en ont fait une loi.
C'est la banque de toutes les tendresses C'est une arme pour tous les combats Ça réchauffe et ça donne du courage Et ça n'a qu'un slogan "on partage"
Au clair de l'amitié Le ciel est plus beau Viens boire à l'amitié Mon ami Pierrot
L'amitié c'est un autre langage Un regard et tu as tout compris Et c'est comme S.O.S. dépannage Tu peux téléphoner jour et nuit L'amitié c'est le faux témoignage Qui te sauve dans un tribunal C'est le gars qui te tourne les pages Quand t'es seul dans un lit d'hôpital C'est la banque de toutes les tendresses C'est une arme pour tous les combats Ça réchauffe et ça donne du courage Et ça n'a qu'un slogan : "on partage"
Au clair de l'amitié Le ciel est plus beau Viens boire à l'amitié Mon ami Pierrot |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Chansons Jeu 27 Nov - 17:36 | |
| Tombe la neige Salvatore Adamo
Tombe la neige Tu ne viendras pas ce soir Tombe la neige Et mon cœur s'habille de noir Ce soyeux cortège Tout en larmes blanches L'oiseau sur la branche Pleure le sortilège
Tu ne viendras pas ce soir Me crie mon désespoir Mais tombe la neige Impassible manège
Tombe la neige Tu ne viendras pas ce soir Tombe la neige Tout est blanc de désespoir Triste certitude Le froid et l'absence Cet odieux silence Blanche solitude
Tu ne viendras pas ce soir Me crie mon désespoir Mais tombe la neige Impassible manège |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Chansons Jeu 27 Nov - 17:37 | |
| Bourvil La tendresse
Paroles et Musique: Noël Roux, Hubert Giraud 1963 note: voir version originale par Marie Laforêt --------------------------------------------------------------------------------
On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y'en a plus beaucoup Mais vivre sans tendresse On ne le pourrait pas Non, non, non, non On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire Qui ne prouve rien Etre inconnu dans l'histoire Et s'en trouver bien Mais vivre sans tendresse Il n'en est pas question Non, non, non, non Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse Quel joli sentiment Ce besoin de tendresse Qui nous vient en naissant Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire Mais s'il faut rester Des semaines sans rien faire Eh bien... on s'y fait Mais vivre sans tendresse Le temps vous paraît long Long, long, long, long Le temps vous parait long
Dans le feu de la jeunesse Naissent les plaisirs Et l'amour fait des prouesses Pour nous éblouir Oui mais sans la tendresse L'amour ne serait rien Non, non, non, non L'amour ne serait rien
Quand la vie impitoyable Vous tombe dessus On n'est plus qu'un pauvre diable Broyé et déçu Alors sans la tendresse D'un cœur qui nous soutient Non, non, non, non On n'irait pas plus loin
Un enfant vous embrasse Parce qu'on le rend heureux Tous nos chagrins s'effacent On a les larmes aux yeux Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu... Dans votre immense sagesse Immense ferveur Faites donc pleuvoir sans cesse Au fond de nos cœurs Des torrents de tendresse Pour que règne l'amour Règne l'amour Jusqu'à la fin des jours |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Chansons Ven 28 Nov - 18:59 | |
| Il faudra leur dire Francis Cabrel
Si c'est vrai qu'il y a des gens qui s'aiment Si les enfants sont tous les mêmes Alors il faudra leur dire C'est comme des parfums qu'on respire Juste un regard Facile à faire Un peu plus d'amour que d'ordinaire
Puisqu'on vit dans la même lumière Même s'il y a des couleurs qu'ils préfèrent Nous on voudrait leur dire C'est comme des parfums qu'on respire Juste un regard Facile à faire Un peu plus d'amour que d'ordinaire
Juste un peu plus d'amour encore Pour moins de larmes Pour moins de vide Pour moins d'hiver
Puisqu'on vit dans les creux d'un rêve Avant que leurs mains ne touchent nos lèvres Nous on voudrait leur dire Les mots qu'on reçoit C'est comme des parfums qu'on respire Il faudra leur dire Facile à faire Un peu plus d'amour que d'ordinaire
Si c'est vrai qu'il y a des gens qui s'aiment Si les enfants sont tous les mêmes Alors... il faudra leur dire Les mots qu'on reçoit C'est comme des parfums qu'on respire Il faudra leur dire Facile à faire Un peu plus d'amour que d'ordinaire |
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