Les Discutailleurs fans de musique... Nous sommes des Fans de Musique, de Poésie, de peinture... ouverts à la diversité immense que nous proposent tous les arts majeurs |
"La voix de Nolwenn ? une élégance souveraine, de la soie, du velours." Patrice Demailly. - - - - "Le talent sans génie est peu de chose. Le génie sans talent n'est rien" Valery. |
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| Barbara Une Longue Dame Brune | |
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Auteur | Message |
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Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Localisation : Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Barbara Une Longue Dame Brune Sam 22 Mar - 20:51 | |
| BARBARA
L'aigle noir Un beau jour, ou peut-être une nuit, Près d'un lac, je m'étais endormie, Quand soudain, semblant crever le ciel, Et venant de nulle part, Surgit un aigle noir
Lentement, les ailes déployées, Lentement, je le vis tournoyer, Près de moi, dans un bruissement d'ailes, Comme tombé du ciel, L'oiseau vint de poser,
Il avait, les yeux couleur rubis, Et des plumes, couleur de la nuit, A son front, brillant de mille feux, L'oiseau roi couronné, Portait un diamond bleu,
De son bec, il a touché ma joue, Dans ma main, il a glissé son cou, C'est alors que je l'ai reconnu, Surgissant du passé, Il m'était revenu,
Dis l'oiseau, ô dis, emmène-moi, Retournons au pays d'autrefois, Comme avant, dans mes rêves d'enfant, Pour cueillir, en tremblant, Des étoiles, des &eaacute;toiles,
Comme avant, dans mes rêves d'enfant, Comme avant, sur un nuage blanc, Comme avant, allumer le soleil, Etre faiseur de pluie, Et faire des merveilles,
L'aigle noir, dans un bruissement d'ailes, Prit son vol, pour regagner le ciel,
Un beau jour, ou peut-être une nuit, Près d'un lac, je m'étais endormie, Quand soudain, semblant crever le ciel, Et venant de nulle part, Il surgit, l'aigle noir,
Un beau jour, une nuit, Près d'un lac, endormie, Quand soudain, Il venait de nulle part, Il surgit, l'aigle noir,
Un beau jour, une nuit, Près d'un lac, endormie, Quand soudain, Il venait de nulle part, Surgit un aigle noir... | |
| | | Gilou Admin
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| Sujet: Re: Barbara Une Longue Dame Brune Dim 23 Mar - 9:05 | |
| BARBARA
Dis, quand reviendras-tu? Voilà combien de jours, voilà combien de nuits, Voilà combien de temps que tu es reparti, Tu m'as dit cette fois, c'est le dernier voyage, Pour nos coeurs déchirés c'est le dernier naufrage, Au printemps tu verras, je serai de retour, Le printemps c'est joli pour se parler d'amour, Nous irons voir ensemble les jardins refleuris, Et déambulerons dans les rues de Paris,
Dis, quand reviendras-tu, Dis, au moins le sais-tu, Que tout le temps qui passe, Ne se rattrape guère, Que tout le temps perdu, Ne se rattrape plus,
Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà, Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois, A voir Paris si beau dans cette fin d'automne, Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne, Je tangue, je chavire et, comme la rengaine, Je vais, je viens, je vire, je tourne et je me traîne, Ton image me hante et je te parle tout bas, Et j'ai le mal d'amour et j'ai le mal de toi,
Dis, quand reviendras-tu, Dis, au moins le sais-tu, Que tout le temps qui passe, Ne se rattrape guère, Que tout le temps perdu, Ne se rattrape plus,
J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours, J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour, Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir, Je ferais de nous deux mes plus beaux souvenirs, Je reprendrais ma route, le monde m'émerveille, J'irais me réchauffer à un autre soleil, Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin, Je n'ai pas la vertu des femmes de marin,
Dis, quand reviendras-tu, Dis, au moins le sais-tu, Que tout le temps qui passe, Ne se rattrape guère, Que tout le temps perdu, Ne se rattrape plus... | |
| | | Gilou Admin
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| Sujet: Re: Barbara Une Longue Dame Brune Dim 23 Mar - 9:13 | |
| Barbara C'est trop tard C'est trop tard pour verser des larmes, Maintenant qu'ils ne sont plus là, Trop tard, retenez vos larmes, Trop tard, ils ne les verront pas, Car c'est du temps de leur vivant, Qu'il faut aimer ceux que l'on aime, Car c'est du temps de leur vivant, Qu'il faut donner à ceux qu'on aime, Ils sont couchés dessous la terre, Dans leurs maisons froides et nues, Où n'entrera plus la lumière, Où plus rien ne pénètre plus,
Que feront-ils de tant de fleurs, Maintenant qu'ils ne sont plus là, Que feront-ils de tant de fleurs, De tant de fleurs à la fois ? Alliez-vous leur porter des roses, Du temps qu'ils étaient encore là, Alliez-vous leur porter des roses, Ils auraient préféré, je crois, Que vous sachiez dire je t'aime, Que vous leur disiez plus souvent, Ils auraient voulu qu'on les aime, Du temps, du temps de leur vivant,
Les voilà comme des statues, Dans le froid jardin du silence, Où les oiseaux ne chantent plus, Où plus rien n'a plus d'importance, Plus jamais ne verront la mer, Plus jamais le soir qui se penche, Les grandes forêts en hiver, L'automne rousse dans les branches, Mais nous n'avons que des regrets, Mais nous n'avons que des remords, Mais ils ne le sauront jamais, Ils n'entendent plus, c'est trop tard, Trop tard, trop tard (Barbara/J.J. Debout) | |
| | | Gilou Admin
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| Sujet: Re: Barbara Une Longue Dame Brune Dim 23 Mar - 9:47 | |
| Barbara
La Louve
Aux matins frêles des lacs de neige, Aux matins froids aux reflets grêges, Aux soleils, frissons de l' hiver, Je suis la louve solitaire, J' allais sur mes terrains de guerre, Cachée, chassant sur mes chemins, Soudain, sur un socle de pierre, Il m' est apparu un grand chien, Et moi la louve, moi la reine, Et moi la faim, et moi l' instict, J' ai posé ma tête de fauve, Dans la fourrure du grand chien, Et le chien, au midi frileux, A suivi ma piste et ma chasse, Et j' ai cru voir dedans ses yeux, Le reflet d' un éclair qui passe, Il faut croire qu' il était fou, Quand il me suivit dans la neige, N' étant qu' un chien, il se crut loup, Et prit sa patte dans mon piège, Mais moi la louve, moi la reine, Et moi la faim, et moi l' instict J' ai ouvert le piège de fer, Et mordu sa cuisse de chien, Mais au nid, au doux crépuscule, Entre chien et loup, au palais, Couchés sur notre lit d' épines, Moi, la louve, j' ai léché ses plaies, Aux matins frêles des lacs de neige, Aux matins froids aux reflets grêges, Aux soleils, frissons de l' hiver, Je reste la louve solitaire, Solitaire, solitaire, solitaire | |
| | | Gilou Admin
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| Sujet: Re: Barbara Une Longue Dame Brune Mar 8 Avr - 16:42 | |
| Barbara
Sans bagages Le jour où tu viendras, le jour où tu viendras, Le jour où tu viendras, ne prends pas tes bagages. Que m'importe, après tout, ce qu'il y aurait dedans, Je te reconnaitrai à lire ton visage. Il y a tant et tant de temps que je t'attends. Tu me tendras les mains, je n'aurai qu'à les prendre Et consoler les voix qui pleurent dans ta voix. Je t'apprivoiserai, les lumières éteintes. Tu n'auras rien à dire, je reconnaitrai bien
Le tout petit garçon, le regard solitaire Qui cachait ses chagrins dans les jardins perdus, Qui ne savait jouer qu'aux billes ou à la guerre, Qui avait tout donné et n'avait rien reçu.
Si je venais vers toi, je viendrais sans bagages. Que t'importe, après tout, ce qu'il y aurait dedans. Tu me reconnaîtrais à lire mon visage. Il y a tant et tant de temps que tu m'attends. Je te tendrai les mains, tu n'aurais qu'à les prendre Et consoler les voix qui pleurent dans ma voix. Tu m'apprivoiserais, les lumières éteintes. Je n'aurais rien à dire, tu reconnaîtrais bien
La toute petite fille, aux cheveux en bataille Qui cachait ses chagrins dans les jardins perdus Et qui aimait la pluie et le vent et la paille Et le frais de la nuit et les jeux défendus.
Quand viendra ce jour-là, sans passé, sans bagages, Nous partirons ensemble vers un nouveau printemps Qui mêlera nos corps, nos mains et nos visages. Il y a tant et tant de temps que l'on s'attend. A quoi bon se redire les rêves de l'enfance, A quoi bon se redire les illusions perdues ? Quand viendra ce jour-là, nous partirons ensemble, A jamais retrouvés, à jamais reconnus.
Le jour où tu viendras, le jour où tu viendras, Il y a tant et tant de temps que je t'attends... | |
| | | Gilou Admin
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| Sujet: Re: Barbara Une Longue Dame Brune Mar 8 Avr - 16:50 | |
| Barbara
Seule Comme jour, Comme nuit, Comme jour après nuit, Comme pluie, Comme cendre, Comme froid, Comme rien, Comme un ciel déserté, Une terre sans soleil, Comme pays perdu Sans couleur, Sans clarté, Sans étoile, Egarée Comme épave perdue, Comme épave perdue,
Comme jour, Comme nuit, Comme jour après nuit, Comme pluie, Comme cendre, Comme froid, Comme rien
Comme épave perdue, Je me cogne et me brise, Comme froide, Comme grise, Comme rien. Je suis seule, Comme froide, Comme grise, Comme rien. Je suis seule...
Dernière édition par Gilou le Mar 8 Avr - 17:10, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Barbara Une Longue Dame Brune Mar 8 Avr - 17:08 | |
| La fleur, la source et l'amour by Barbara
Il y avait une source. Elle serpentait sa course Dans le creux du vallon. Il y avait une fleur, Il y avait une fleur Dans le creux du vallon.
L'une à l'autre, pareilles, Vivantes de soleil, Une source, Une fleur d'amour.
Il y avait des enfants Qui allaient, s'émerveillant Dans le creux du vallon, Dans le plein cœur de l'été. Il y avait des enfants Dans le creux du vallon.
Ils regardaient la fleur En baignant leurs pieds nus Dedans la source, Près de la fleur d'amour.
Une grande éclatée, Des arbres décapités Dans le creux du vallon Et des enfants allongés Dans le plein cœur de l'été, Dans le creux du vallon.
Une source rougie Une fleur meurtrie Et le silence de la mort, De la mort. Rien ne bouge, Pas même pas le cri d'un oiseau. Rien ne bouge, Pas même pas le cri d'un oiseau. Le silence, Le silence Et puis
Elle est revenue, la source. Elle a refleuri, la fleur. Elle a refleuri, la fleur. Elle est revenue la source. Ils ont brûlé, piétiné, Déraciné, endeuillé, Mis à feu et à sang Mais jamais ils n'y pourront rien. Non, jamais ils n'y pourront rien.
Dans le creux du vallon, Comme miraculée, En plein cœur de l'été, Près de la source, S'ouvre la fleur d'amour.
Il y avait une source, Il y avait une fleur, Il y avait une fleur, Il y avait une source Et l'amour, Et l'amour.
Elle est revenue, la source. Elle a refleuri, la fleur. Elle a refleuri, la fleur. Elle est revenue, la source. Elle est revenue, la source. Elle a refleuri la fleur, la fleur D'amour... |
| | | Gilou Admin
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| Sujet: Re: Barbara Une Longue Dame Brune Ven 11 Avr - 23:03 | |
| Attendez que ma joie revienne Barbara
Attendez que ma joie revienne Et que se meure le souvenir De cet amour de tant de peine Qui n'en finit pas de mourir. Avant de me dire je t'aime, Avant que je puisse vous le dire, Attendez que ma joie revienne, Qu'au matin je puisse sourire.
Laissez-moi. Le chagrin m'emporte Et je vogue sur mon délire. Laissez-moi. Ouvrez cette porte. Laissez-moi. Je vais revenir. J'attendrai que ma joie revienne Et que soit mort le souvenir De cet amour de tant de peine Pour lequel j'ai voulu mourir. J'attendrai que ma joie revienne, Qu'au matin je puisse sourire, Que le vent ait séché ma peine Et la nuit calmé mon délire.
Il est, paraît-il, un rivage Où l'on guérit du mal d'aimer. Les amours mortes y font naufrage, Epaves mortes du passé. Si tu veux que ma joie revienne, Qu'au matin, je puisse sourire Vers ce pays où meurt la peine, Je t'en prie, laisse-moi partir. Il faut de mes amours anciennes Que périsse le souvenir Pour que, libérée de ma chaîne, Vers toi, je puisse revenir.
Alors, je t'en fais la promesse, Ensemble nous irons cueillir Au jardin fou de la tendresse La fleur d'amour qui va s'ouvrir Mais c'est trop tôt pour dire je t'aime, Trop tôt pour te l'entendre dire. La voix que j'entends, c'est la sienne. Ils sont vivants, mes souvenirs. Pardonne-moi : c'est lui que j'aime. Le passé ne veut pas mourir.
[b][i] | |
| | | Gilou Admin
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| Sujet: Re: Barbara Une Longue Dame Brune Ven 11 Avr - 23:09 | |
| Vous entendrez parler de lui Barbara
Vous entendrez parler de lui. On vous dira dans le pays Qu'il était cela ou ceci. N'en croyez rien.
On vous dira, peut-être encore Que la nuit, il couchait dehors Ou bien qu'il était cousu d'or. N'en croyez rien.
Certains diront qu'il était blond D'autres plus noir que le charbon. On vous dira du bien, du mal. Ça m'est égal.
Vous entendrez parler de lui. On dira qu'il semblait sorti D'un conte des mille et une nuits Ou d'une prison.
On l'a pris pour un fils d'un roi. On l'a pris pour un je-ne-sais-quoi Et même pour les deux à la fois. Qui a raison ?
Ils en ont dit, tellement dit Qu'un jour, il dût quitter l'pays. Il a disparu dans la nuit Evanoui.
C'est un lundi, je m'en souviens Juste avant le petit matin. Nous avons dénoué nos mains Prés du canal.
Vous entendrez parler de lui Puis il tombera dans l'oubli. On oublie tout. Pourquoi pas lui ? Ce s'rait normal
Mais que pourront-ils vous en dire Ceux qui ne l'ont pas vu partir ? Il a essayé de sourire Et ce sourire Et ce sourire Ah, ce sourire...
Vous entendrez parler de lui Vous entendrez parler de lui Vous entendrez parler de lui Ça m'est égal. | |
| | | Gilou Admin
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| Sujet: Re: Barbara Une Longue Dame Brune Dim 13 Avr - 19:29 | |
| D'elle à lui
Tu me dis Léon, qu'il faut que je t'oublie Parce que dans quelques jours, tu vas te marier Ce qu'tu demandes là Mais c'est de la folie Car il y a des amours, qu'on ne peut oublier Je te l'ai toujours dit Tu fus le premier homme Qui m'ait chaste et pure, tenue dans ses bras Qui ça te fait sourire Ben, souris mon bonhomme Mais ça c'est une chose Qu'une femme n'oublie pas Ah! oui j'étais pure C'était ridicule Des choses de la vie J'savais rien de rien A ce point que toi, Pourtant qu'est pas un hercule Ben, ce que tu m'faisais J'trouvais ça très bien Ah! T'aurais tout de même pas Fait comme ce colosse Des choses épatantes Entre les deux repas Mais non, mon ami Non je ne suis pas rosse Y'a tout de même des choses Qu'une femme n'oublie pas En ce temps là, t'étais pas vêtu comme un prince Tu gagnais quelque chose Comme cent francs par mois Quand on a le ventre creux, on a la taille mince J'aime pas les gros hommes Ben, t'étais de mon choix Je menais une vie sobre, tout autant que rangée Ah! tu te souviens pas de ça Maintenant que tu es gras Ce que j'en ai bouffé, d'la vache enragée Et ça c'est une chose Qu'une femme n'oublie pas Ce qui t'empêchait pas de faire Des p'tites bombances Et chercher ailleurs, un autre bien, que le tien Ah! tu m'en as fait voir De toutes les nuances Et tu prétendais même, que le jaune m'allait bien Et quand je pense que moi Moi, j'étais fidèle Dans la vie d'une femme, ça compte En tout cas, le cas est assez rare Pour que j'me le rappelle Et ça c'est une chose que j'n'oublierai pas Et le jour où je t'appris Que j'allais être mère Un enfant à nous Mais c'était fabuleux Tiens Je l'ai ta voix dans le creux de mon oreille Ah! non pas d'enfant On est assez de deux! Ah! tu me fiches bien De ma vie, de ma souffrance Ce qui prouve mon ami Que si t'es mufle au fond C'est pas d'aujourd'hui Que j'en fais l'expérience Car il y a des choses Qu'une femme n'oublie pas Ah! puis tiens tu me rendrais méchante Si je remue tout ça C'est que j'ai tant de peine J'croyais qu'on vivrait toujours, tous les deux Mais non! J'irai pas chez toi Faire des scènes Tu veux t'en aller, va t'en, sois heureux Mais t'oublier, non Je t'avoue ma faiblesse Songeant au passé, je pleurerai parfois Car ce temps-là vois-tu C'est toute ma jeunesse Et ça c'est une chose Qu'une femme n'oublie pas | |
| | | Gilou Admin
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| Sujet: Re: Barbara Une Longue Dame Brune Dim 13 Avr - 19:48 | |
| BARBARA Pendant que mon coeur douloureux s'épanche, Aux dernières notes des violons "d'absence", Mon ruban d'encre défile de poème en poème, Mouillé de larmes vertigineuses et blêmes.
Oiseau de flamme, rubis de plume, Blancheur de l'âme, voile de brume. Je me souviens, je me souviens, Nos lettres, nos jolis entretiens, C'était le meilleur, Le meilleur de mes biens.
Et je te vois encore, je t'écoute toujours, Petite vie perdant pied chaque jour, Basculée, précipitée sans ton amour. Tout sonore encore, de tes petits mots, Qui me faisaient vivre le front haut, Les yeux fixés sur les astres sourds, Je porte au ciel ma lettre d'amour, Et je cours, je cours vers l'alphabet piano, Bouleversé, Fa, Mi, Ré, Las, noir chaos.
J'aurai voulu mourir, oui, à l'orée de ton sourire, Mais voilà, à tant vouloir t'écrire, je me déchire, Barbara ma belle, ma douce, ma si câline, Je pleure, pleure en sanglot de résine, Étourdissement de sève, Je te vois en rêve, Tout en haut, aux profonds des cimes....Franck BONNEVIE 9 Février 1998 | |
| | | Gilou Admin
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| | | | Gilou Admin
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| | | | Gilou Admin
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| Sujet: Re: Barbara Une Longue Dame Brune Dim 13 Avr - 20:10 | |
| Je t'aime
Ecoutez-la ! Paroles : Barbara Musique : François Wertheimer 1973Comme le vent d'Ouessant vient griffer la falaise, Comme l'aube, en jouant, peut faire fondre les neiges, Comme les folles fièvres, de fantasmes en malaises, Comme les doigts du Diable distillent les arpèges, Comme un océan, un lac, avant les ouragans, Comme un grand requin bleu sommeille entre deux eaux, Comme un horizon pâle pour un soleil couchant, Comme un aigle royal survole les roseaux, Je t'aime,
Comme un diamant blanc-bleu engendre la folie, Comme les avalanches se jettent dans un gouffre, Comme une terre qui s'ouvre à la foudre en furie, Tu bâtis tes enfers et y sombres et y souffres, Comme un oiseau perdu, dans les vignes, s'enivre, Tu vas et tu te perds, et dérives et chavires, C'est à la presque-mort que tu me reviens vivre, Vivre au nouveau soleil de tes anciens soupirs, Je t'aime,
Comme un grand arc-en-ciel sait fêter un orage, Tu vas noyer tes foudres dans un lac d'oubli, Comme un chef vainqueur saurait rendre un hommage, Tes pardons me reviennent comme mes mélodies, Comme un navire au port, contre vents et marées, Tu défends mes trésors, tu caches mes secrets, Comme un pâle cerbère, tu gardes notre enfer, Et tu m'aimes, tu m'aimes,
Comme le vent d'Ouessant vient griffer la falaise, Comme l'aube, en jouant, peut faire fondre les neiges, Comme les folles fièvres, de fantasmes en malaises, Comme les doigts du Diable distillent les arpèges, Comme le vent d'Ouessant, Comme l'aube en jouant, Comme les folles fièvres, Comme les doigts du Diable, Comme, comme, Je t'aime, je t'aime, Comme, comme, Je t'aime, je t'aime, Comme, comme, Tu m'aimes, tu m'aimes, Comme, comme, Je t'aime, je t'aime, Comme, oui comme, Tu m'aimes, tu m'aimes, Comme, comme, Tu m'aimes, tu m'aimes... | |
| | | claudia
Nombre de messages : 9072 Age : 76 Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Barbara Une Longue Dame Brune Lun 28 Avr - 18:46 | |
| Tu ne te souviendras pas Paroles et Musique: Barbara
Tu ne te souviendras pas De cette nuit où l'on s'aimait, Toutes les nuits, cahin-caha, S'effeuillent au calendrier.
Tu ne te souviendras pas De mon visage, de mon nom. Les marionnettes d'ici-bas Font trois petits tours et puis s'en vont.
Tu ne te souviendras pas Du vent, des algues, de cette plage, De ce silence, de notre émoi Quand se sont mêlés nos visages.
Tu ne te souviendras pas. Nous étions là, émerveillés. J'ai glissé un peu contre toi. Contre toi, tu m'as entraînée.
Tu ne te souviendras pas De nos corps couchés sur le sol. Les corps s'enfoncent comme les pas Dans le sable où le vent les vole.
Tu ne te souviendras pas. Doucement, la nuit s'est penchée, Traînant dans son manteau de soie Des morceaux de ciel étoilé.
L'amour nous menait en voyage. Longtemps, nous avons navigué. La mer se cognait au rivage. Dans tes yeux, je me suis noyée.
L'amour nous menait en voyage. On s'est aimé, on s'est aimé. Qu'il fut merveilleux, le naufrage Quand, dans tes bras, j'ai chaviré.
Passent les jours, file le temps, S'égrènent les calendriers, Brûle l'été, soufflent les vents. Moi, je ne peux rien oublier.
J'attends sur la plage déserte Et je vis le creux du passé. Je laisse ma porte entrouverte. Reviens, nous pourrons la fermer.
Tu ne te souviendras pas De cette nuit où l'on s'aimait, Toutes les nuits, cahin-caha, S'effeuillent au calendrier... | |
| | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Localisation : Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Barbara Une Longue Dame Brune Lun 28 Avr - 19:42 | |
| Qui est qui
De quelle nouvelle Babylone Viennent ces belles amazones Avec leurs franges sur le front Sont-ce des anges ou des démons Qui sont-ils ou qui sont-elles Sous leurs faux-cils sous leurs jarretelles Sous leur poitrine de silicone Perruques platines et lèvres chaudes Sous leurs tignasses incandescentes Leurs robes de strass phosphorescentes Talons aiguilles et bas résilles Comme des filles de pacotille Qui est qui Parmi tous ces travestis Cherchez la femme Qui est qui On ne sait plus qui on suit Quel programme Qui est qui Peu importe notre anatomie Ce qui compte c'est ce qu'on nous a mis Au fond de l'âme Qui est qui Qu'est-ce que ça peut faire au fond d'un lit La nuit tous les chats sont gris Qu'est-ce qui fait le plus mal Quand on est animal Etre mâle ou femelle Qu'est-ce qui fait le plus mal Et où est la normale Etre un il ou une elle Une elle sur une île Ou un il sous mon aile Qui est qui Parmi tous ces travestis Cherchez la femme Qui est qui on ne sait plus qui on suit Quel programme Mais pourquoi semer la zizanie Dans ce monde où tout est harmonie Finissons la comé comé comédie Vous avez gagné votre pari Je suis la femme La femme Suivez-moi Suivez-moi Je suis la femme... Barbara/Luc Plamondon | |
| | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Localisation : Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Barbara Une Longue Dame Brune Lun 28 Avr - 20:12 | |
| Le soleil noir Pour ne plus, jamais plus, vous parler de la pluie, Plus jamais du ciel lourd, jamais des matins gris, Je suis sortie des brumes et je me suis enfuie, Sous des ciels plus légers, pays de paradis, Oh, que j'aurais voulu vous ramener, ce soir, Des mers en furie, des musiques barbares, Des chants heureux, des rires, qui résonnent bizarres, Et vous feraient le bruit d'un heureux tintamarre, Des coquillages blancs et des cailloux salés, Qui roulent sous les vagues, mille fois ramenés, des soleils éclatants, des soleil éclatés, Dont le feu brûlerait d'éternels étés, Mais j'ai tout essayé, J'ai fait semblant de croire, Et je reviens de loin, Et le soleil est noir, Mais j'ai tout essayé, Et vous pouvez me croire, Je reviens fatiguée, Et c'est le désespoir,
Légère, si légère, j'allais court vêtue, Je faisais mon affaire du premier venu, Et c'étais le repos, l'heure de nonchalance, A bouche que veux-tu, et j'entrais dans la danse, J'ai appris le banjo sur des airs de guitare, J'ai frissonné du dos, j'ai oublié Mozart, Enfin, j'allais pouvoir enfin vous revenir, Avec l'oeil alangui, vague de souvenirs, Et j'étais l'ouragan et la rage de vivre, Et j'étais le torrent et la force de vivre, J'ai aimé, j'ai brûlé, rattrapé mon retard, Que la vie était belle et folle mon histoire,
Mais la terre s'est ouverte, Là-bas, quelque part, Mais la terre s'est ouverte, Et le soleil est noir, Des hommes sont murés, Tout là-bas, quelque part, Des hommes sont murés, Et c'est le désespoir,
J'ai conjuré le sort, j'ai recherché l'oubli, J'ai refusé la mort, j'ai rejeté l'ennui, Et j'ai serré les poings pour m'ordonner de croire, Que la vie était belle, fascinant le hasard, Qui me menait ici, ailleurs ou autre part, Où la fleur était rouge, où le sable était blond, Où le bruit de la mer était une chanson, Oui, le bruit de la mer était une chanson, Mais un enfant est mort, Là-bas, quelque part, Mais un enfant est mort, Et le soleil est noir, J'entends le glas qui sonne, Tout là-bas, quelque part, J'entends le glas sonner, Et c'est le désespoir,
Je ne ramène rien, je suis écartelée, Je vous reviens, ce soir, le coeur égratigné, Car, de les regarder, de les entendre vivre, Avec eux, j'ai eu mal, avec eux j'étais ivre, Je ne ramène rien, je reviens solitaire, Du bout de ce voyage au-delà des frontières, Est-il un coin de terre où rien ne se déchire, Et que faut-il donc faire, pouvez-vous me le dire, S'il faut aller plus loin pour effacer vos larmes, Et si je pouvais, seule, faire taire les armes, Je jure que, demain, je reprends l'aventure, Pour que cessent, à jamais, toutes ces déchirures,
Je veux bien essayer, Et je veux bien y croire, Mais je suis fatiguée, Et le soleil est noir, Pardon de vous le dire, Mais je reviens, ce soir, Le coeur égratigné, Et c'est le désespoir, Le coeur égratigné, Et c'est le désespoir, Le désespoir... | |
| | | Gilou Admin
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| Sujet: Re: Barbara Une Longue Dame Brune Lun 28 Avr - 20:50 | |
| Moi je me balance Chanson du film La fiancée du Pirate de Nelly Kaplan, avec Bernadette Lafont. Film excellent et qui met en lumière avec beaucoup de causticité l'hypocrisie, la cruauté et l'étroitesse d'esprit Moi, je m'balance, Je m'offre à tous les vents, Sans réticences, Moi, je m'balance, Je m'offre à qui je prends, Le coeur indifférent. Venez, venez vite, J'veux tout, mais tout de suite, Entrez dans ma danse, Moi, je m'balance, Dégraffez les cols blancs, De vos consciences, Moi, je m'en balance, Mon lit est assez grand, Pour des milliers d'amants.
Moi, je m'balance, Au soleil de minuit, De mes nuits blanches, Moi, je m'balance, Chacun sera servi, Mais c'est moi qui choisis.
C'est moi qui invite, C'est moi qui vous quitte, Sortez de ma danse.
Moi, je m'balance, Parmi tous vos désirs, Vos médisances, Moi, je m'balance, Sans adieu ni merci, Je vous laisserai ici, Sans adieu ni merci, Je vous laisserai ici.
Car j'm'en balance, J'm'en balance, Je m'balance.
Moi, je m'balance, Au soleil de minuit, De mes nuits blanches, Moi je m'balance, Chacun sera servi, Mais c'est moi qui choisis.
C'est moi qui invite, C'est moi qui vous quitte, Sortez de ma danse.
Moi, je m'balance, Parmi tous vos désirs, Vos médisances, Moi, je m'balance, Sans adieu ni merci, Je vous laisserai ici, Sans adieu ni merci, Je vous laisserai ici.
Car j'm'en balance, J'm'en balance, J'm'en balance, J'm'en balance...
Georges Moustaki, chanté par Barbara | |
| | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Localisation : Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| | | | claudia
Nombre de messages : 9072 Age : 76 Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Barbara Une Longue Dame Brune Jeu 29 Mai - 18:56 | |
| http://fr.youtube.com/watch?v=2fslkTv4RSkJe ne sais pas dire "Je t'aime.".Je ne sais pas dire "Je t'aime.". Je ne sais pas, je ne sais pas. Je ne peux pas dire "Je t'aime.". Je ne peux pas, je ne peux pas. Je l'ai dit tant de fois pour rire. On ne rit pas de ces mots-là. Aujourd'hui que je veux le dire, Je n'ose pas, je n'ose pas. Alors, j'ai fait cette musique Qui mieux que moi te le dira.
Pour une larme, pour un sourire Qui pourraient venir de toi, Je ferais le mieux et le pire Mais je ferais n'importe quoi. Pourtant le jour et la nuit même, Quand j'ai le mal d'amour pour toi, Là, simplement dire "Je t'aime." Je n'ose pas, je n'ose pas, Alors, écoute ma musique Qui mieux que moi te le dira.
Je sais ta bouche sur ma bouche. Je sais tes yeux, ton rire, ta voix. Je sais le feu quand tu me touches Et je sais le bruit de ton pas. Je saurais, sur moi, dévêtue, Entre mille, quelle est ta main nue, Mais simplement dire "Je t'aime.", Je ne sais pas, je ne sais pas.
C'est trop bête, je vais le dire. C'est rien, ces deux mots-là Mais j'ai peur de te voir sourire. Surtout, ne me regarde pas. Tiens, au piano, je vais le dire, Amoureuse du bout des doigts. Au piano, je pourrais le dire. Ecoute-moi, regarde-moi.
Je ne peux pas, Je ne sais pas, Je n'ose pas. Je t'aime, je t'aime, je t'aime... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Barbara Une Longue Dame Brune Jeu 5 Juin - 22:37 | |
| Le mal de vivre Barbara
Ça ne prévient pas quand ça arrive Ça vient de loin Ça c'est promené de rive en rive La gueule en coin Et puis un matin, au réveil C'est presque rien Mais c'est là, ça vous ensommeille Au creux des reins
Le mal de vivre Le mal de vivre Qu'il faut bien vivre Vaille que vivre
On peut le mettre en bandoulière Ou comme un bijou à la main Comme une fleur en boutonnière Ou juste à la pointe du sein C'est pas forcément la misère C'est pas Valmy, c'est pas Verdun Mais c'est des larmes aux paupières Au jour qui meurt, au jour qui vient
Le mal de vivre Le mal de vivre Qu'il faut bien vivre Vaille que vivre
Qu'on soit de Rome ou d'Amérique Qu'on soit de Londres ou de Pékin Qu'on soit d'Egypte ou bien d'Afrique Ou de la porte Saint-Martin On fait tous la même prière On fait tous le même chemin Qu'il est long lorsqu'il faut le faire Avec son mal au creux des reins
Ils ont beau vouloir nous comprendre Ceux qui nous viennent les mains nues Nous ne voulons plus les entendre On ne peut pas, on n'en peut plus Et tous seuls dans le silence D'une nuit qui n'en finit plus Voilà que soudain on y pense A ceux qui n'en sont pas revenus
Du mal de vivre Leur mal de vivre Qu'ils devaient vivre Vaille que vivre
Et sans prévenir, ça arrive Ça vient de loin Ça c'est promené de rive en rive Le rire en coin Et puis un matin, au réveil C'est presque rien Mais c'est là, ça vous émerveille Au creux des reins
La joie de vivre La joie de vivre Oh, viens la vivre Ta joie de vivre
|
| | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Localisation : Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Barbara Une Longue Dame Brune Ven 6 Juin - 14:06 | |
| Barbara
Attendez que ma joie revienne Attendez que ma joie revienne Et que se meure le souvenir De cet amour de tant de peine Qui n'en finit pas de mourir. Avant de me dire je t'aime, Avant que je puisse vous le dire, Attendez que ma joie revienne, Qu'au matin je puisse sourire.
Laissez-moi. Le chagrin m'emporte Et je vogue sur mon délire. Laissez-moi. Ouvrez cette porte. Laissez-moi. Je vais revenir. J'attendrai que ma joie revienne Et que soit mort le souvenir De cet amour de tant de peine Pour lequel j'ai voulu mourir. J'attendrai que ma joie revienne, Qu'au matin je puisse sourire, Que le vent ait séché ma peine Et la nuit calmé mon délire.
Il est, paraît-il, un rivage Où l'on guérit du mal d'aimer. Les amours mortes y font naufrage, Epaves mortes du passé. Si tu veux que ma joie revienne, Qu'au matin, je puisse sourire Vers ce pays où meurt la peine, Je t'en prie, laisse-moi partir. Il faut de mes amours anciennes Que périsse le souvenir Pour que, libérée de ma chaîne, Vers toi, je puisse revenir.
Alors, je t'en fais la promesse, Ensemble nous irons cueillir Au jardin fou de la tendresse La fleur d'amour qui va s'ouvrir Mais c'est trop tôt pour dire je t'aime, Trop tôt pour te l'entendre dire. La voix que j'entends, c'est la sienne. Ils sont vivants, mes souvenirs. Pardonne-moi : c'est lui que j'aime. Le passé ne veut pas mourir. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Barbara Une Longue Dame Brune Ven 6 Juin - 14:21 | |
| Barbara
Ma maison
Paroles: Barbara. Musique: François Wertheimer 1973
Je m'invente un pays où vivent des soleils Qui incendient les mers et consument les nuits, Les grands soleils de feu, de bronze ou de vermeil, Les grandes fleurs soleils, les grands soleils soucis, Ce pays est un rêve où rêvent mes saisons Et dans ce pays-là, j'ai bâti ma maison.
Ma maison est un bois, mais c'est presque un jardin Qui danse au crépuscule, autour d'un feu qui chante, Où les fleurs se mirent dans un lac sans tain Et leurs images embaument aux brises frissonnantes. Aussi folle que l'aube, aussi belle que l'ombre, Dans cette maison-là, j'ai installé ma chambre.
Ma chambre est une église où je suis, à la fois Si je hante un instant, ce monument étrange Et le prêtre et le Dieu, et le doute, à la fois Et l'amour et la femme, et le démon et l'ange. Au ciel de mon église, brûle un soleil de nuit. Dans cette chambre-là, j'y ai couché mon lit.
Mon lit est une arène où se mène un combat Sans merci, sans repos, je repars, tu reviens, Une arène où l'on meurt aussi souvent que ça Mais où l'on vit, pourtant, sans penser à demain, Où mes grandes fatigues chantent quand je m'endors. Je sais que, dans ce lit, j'ai ma vie, j'ai ma mort.
Je m'invente un pays où vivent des soleils Qui incendient les mers et consument les nuits, Les grands soleils de feu, de bronze ou de vermeil, Les grandes fleurs soleils, les grands soleils soucis. Ce pays est un rêve où rêvent mes saisons Et dans ce pays-là, j'ai bâti ta maison... |
| | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Localisation : Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| | | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Localisation : Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Barbara Une Longue Dame Brune Ven 17 Oct - 19:45 | |
| Barbara
Attendez que ma joie revienne Paroles et Musique: Barbara 1963
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Attendez que ma joie revienne Et que se meure le souvenir De cet amour de tant de peine Qui n'en finit pas de mourir. Avant de me dire je t'aime, Avant que je puisse vous le dire, Attendez que ma joie revienne, Qu'au matin je puisse sourire.
Laissez-moi. Le chagrin m'emporte Et je vogue sur mon délire. Laissez-moi. Ouvrez cette porte. Laissez-moi. Je vais revenir. J'attendrai que ma joie revienne Et que soit mort le souvenir De cet amour de tant de peine Pour lequel j'ai voulu mourir. J'attendrai que ma joie revienne, Qu'au matin je puisse sourire, Que le vent ait séché ma peine Et la nuit calmé mon délire.
Il est, paraît-il, un rivage Où l'on guérit du mal d'aimer. Les amours mortes y font naufrage, Epaves mortes du passé. Si tu veux que ma joie revienne, Qu'au matin, je puisse sourire Vers ce pays où meurt la peine, Je t'en prie, laisse-moi partir. Il faut de mes amours anciennes Que périsse le souvenir Pour que, libérée de ma chaîne, Vers toi, je puisse revenir.
Alors, je t'en fais la promesse, Ensemble nous irons cueillir Au jardin fou de la tendresse La fleur d'amour qui va s'ouvrir Mais c'est trop tôt pour dire je t'aime, Trop tôt pour te l'entendre dire. La voix que j'entends, c'est la sienne. Ils sont vivants, mes souvenirs. Pardonne-moi : c'est lui que j'aime. Le passé ne veut pas mourir. | |
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