jacommos Admin
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| Sujet: Music-Story Sam 8 Déc - 23:38 | |
| http://www.music-story.com/nolwenn-leroy/o-filles-de-l-eau/critique - Citation :
Music-Story Rock Nolwenn Leroy Ô Filles de l'Eau
Ô Filles de l'Eau Nolwenn Leroy
26 novembre 2012 Mercury Album original -
Rédaction : 3 étoiles sur 5.
Paula Haddad - Ma note : 3.5 étoiles.
Chronique de Ô Filles de l'Eau
Après le succès aussi phénoménal qu’inattendu de Bretonne, on imaginait mal Nolwenn Leroy se tourner vers le hard-rock ou la country. La chanteuse reste en partie dans la lignée de son triomphe avec un album autour de la mer et de ses légendes. En prime, elle offre une pochette, objet d’attention du Net, où elle réinvente Splash en baignade au Loch Ness.
L’album s’ouvre donc sur une chanson particulièrement réussie aux sonorités celtiques. « Davy Jones », titre coécrit par le Brestois Miossec s’inspirant de ce personnage qui évoque ceux qui ont péri en mer. Puis, on parfait son breton « Level 3 » avec le joli « Ahès ». Inutile de préciser que Nolwenn Leroy n’a pas fait d’économies sur les instruments traditionnels pour un résultat authentique. Elle n’a pas non plus lésiné sur les arrangements. « Juste pour me souvenir », le premier extrait est davantage paresseux sauf si on aime The Corrs en solo. La chanteuse se présente ici en « sirène qui chantera toute la nuit ». « J’ai volé le lit de la mer » apparait, lui, comme un futur tube potentiel grâce à une mélodie forte qui reste en tête.
Nolwenn Leroy n’a pas pour autant fait Bretonne 2. « Ophelia » est une jolie ballade rythmée où sa voix apparaît différente. Mais le point faible de ce disque est qu’il a « le bateau entre deux mers ». L’esprit variété dont s’est pourtant éloignée Nolwenn Leroy ressurgit sur le grandiloquent « Toute a une fin » et « Homeland », un titre en anglais façon B.O. de Titanic. L’entraînant « Sixième continent » parle, lui, d’environnement. Inévitable pour un album sur la mer.
La « fille de l’eau » n’est jamais aussi intéressante que dans le dépouillement car c’est avant tout une voix modulable. Elle n’en fait pas trop sur « D’Emeraude » et surtout sur « A la vie, à la mort » d’Hubert Mounier où elle range définitivement la panoplie de bigoudène. Enfin, l’Auvergnat Jean-Louis Murat s’immisce « Sur mes lèvres », un titre opaque et envoûtant. Il y a donc à boire et à manger dans cet album sophistiqué. Comme lors d’une escale au port.
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