Les Discutailleurs fans de musique... Nous sommes des Fans de Musique, de Poésie, de peinture... ouverts à la diversité immense que nous proposent tous les arts majeurs |
"La voix de Nolwenn ? une élégance souveraine, de la soie, du velours." Patrice Demailly. - - - - "Le talent sans génie est peu de chose. Le génie sans talent n'est rien" Valery. |
|
| Les Citations | |
|
+6Zoopsys Lauraly superbigornette claudia Gilou jacommos 10 participants | |
Auteur | Message |
---|
Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Citations Dim 13 Avr - 20:26 | |
| Le rêve
Le rêve est une fuite c'est un moment qu'on vit Un instant de douceur quand on a bien envie De vivre autrement quand un être vous manque Quand le désir vous prend de vouloir faire la planque
Le rêve nous permet d'être seul un moment De vivre comme on veut et vivre intensément Les désirs qui nous brûlent c'est une échappatoire Qu'il nous faut quelquefois pour fuir le purgatoire
Le rêve est solution quand l'impossible bloque C'est se voir en costume quand on n'a que des loques C'est rouler limousine quand on est sans souliers Essayer un instant de se faire oublier
Le rêve est une clef qui passe un peu partout Quand la porte est fermée et quand le rêve est fou Même les coffres s'ouvrent et peuvent faire de nous Les plus riches du monde et on a presque tout
Quand on a presque rien le rêve nous donne tout Il nous fait voyager quand on n'a pas le sou Nous transporte en douceur les mondes les plus fous Les mystères inconnus tout cela est à nous
Le rêve est un enfant qu'on habille comme on veut C'est lui qui nous égaye lorsqu'on paraît nerveux On le caresse on le câline il nous sourit On est heureux on est gai on est compris
Le rêve fait plonger celui qui est rêveur Dans des mondes inconnus et dans cette tiédeur Le rêveur y voyage et leurs secrets connaît Et y trouve bonheur et à la vie renaît
Le rêve est un poumon quand manque l'oxygène Il nous refait le plein on revient à la vie On goûte tout son temps et sans aucune gêne Rêver il le faut bien ça donne des envies
Quand le rêve n'est plus quand il est impossible Et quand le désespoir nous fait voir tout en noir Quand les portes fermées nous sont impénétrables L'irréparable fait dire adieu au lieu du au revoir
J'ai oublié de vivre
J'ai oublié de vivre avec ce temps perdu Que j'ai laissé passé quand j ai dit que demain Je ferai ça ou ça et qu'à l'heure où j'étais Je me laissais aller la flemme m'entraînant Car laissant pour demain les journées se suivant Je me suis retrouvé alourdi par les ans Et le temps passe vite nous le laissons passer
J'ai oublié de vivre car au lieu de plonger Je regardais la vague et elle se répétait La mer me faisait signe je ne comprenais pas Je disais l'eau est froide je disais c'est profond Et j'avais peur de voir comment était le fond Car vivre c'est risquer ce n'est du tout attendre Manger le pain rassis quand on n'a pas le tendre
J'ai oublié de vivre quand l'amour était là Interdits et tabous bloquaient toutes les portes Quand une s'entrouvrait le vent la refermait Ou l'amour impossible ou l'amour en cachette Quand la lumière n'est pas le corps ne parle point Il n'y a que les yeux qui pénètrent dans l'âme Et qui disent la vie le corps est un objet
J'ai oublié de vivre qu'en pensant trop bien faire J'ai raté les virages ne pouvant les refaire Je me résigne alors et plante mes remords Sur les grès des montagnes comme dessins rupestres Pour ceux qui viennent après car pour vivre leur vie Ils ont besoin de voir les erreurs des autres Je ne les ai pas vues alors qu'il fallait voir C'est que je vais faire car rater ce qui reste Ressemble à s'y méprendre à un très long suicide
LA FOLLE ALLURE
Il nous faut mener double vie dans nos vies,double sang dans nos coeurs, la joie avec la peine, le rire avec les ombres,deux chevaux dans le même attelage chacun tirant de son côté, à folle allure. Ainsi allons-nous, cavaliers sur un chemin , cherchant la bonne foulée, cherchant la pensée juste,et la beauté parfaite nous brûle,comme une branche basse giflant notre visage,et la beauté parfois nous mord,comme un loup merveilleux sautant à notre gorge.... | |
| | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Citations Dim 13 Avr - 20:28 | |
| La tristesse
L'âme triste est pareille Au doux ciel de la nuit, Quand l'astre qui sommeille De la voûte vermeille A fait tomber le bruit ; Plus pure et plus sonore On y voit sur ses pas Mille étoiles éclore Qu'à l'éclatante aurore On n'y soupçonnait pas !
Des îles de lumière Plus brillante qu'ici Et des mondes derrière, Et des flots de poussière Qui sont " mondes aussi " On entend dans l'espace Des choeurs mystérieux Ou du ciel qui rend grâce, Ou d'un ange qui passe Ou de l'homme pieux
Et pures étincelles De nos âmes en feu, Les prières immortelles Sur leur brûlantes ailes Nous soulèvent un peu ! Tristesse qui m' inonde Coule donc de mes yeux Comme une onde féconde : Il faut que l'homme pleure Il faut que l'homme meure.
Alphonse de Lamartine (1790 - 1869) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Citations Dim 13 Avr - 23:33 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Citations Lun 14 Avr - 0:07 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Citations Lun 14 Avr - 0:08 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Citations Lun 14 Avr - 0:13 | |
| |
| | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Date d'inscription : 22/03/2008
| | | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Citations Lun 14 Avr - 8:33 | |
| "Il y a deux façons d'envisager la vie. La première est de croire que rien n'est
MERVEILLEUX.
La seconde de considérer que tout tient
DU MIRACLE.
Je choisis la seconde." | |
| | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Citations Lun 14 Avr - 9:31 | |
| t'es libre de croire que t'es con mais t'es con de croire que tu es libre :rendeer: | |
| | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Localisation : Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Citations Lun 14 Avr - 9:33 | |
| L'amitié vraie ne s'écrit pas Elle ne se dit pas Elle ne s'explique pas Elle ne s'invente pas Tout simplement, elle se vit
Pas de mensonge Pas de secret Pas de trahison Juste de la confiance
Un ami est toujours là pour toi Il empêche tes larmes de couler Il empêche ton sourire de se froisser Il empêche les autres de te blesser
Tout simplement il empêche ton coeur de se perforer
Pas de moi, juste un nous Pas de larmes, juste un rire Pas d'insultes, juste un mot doux Pas de prénoms, juste quelques surnoms
Un ami te connaît par coeur, mais t'aime quand même Un ami est triste, quand tu as des larmes Un ami est heureux, quand tu as le sourire Un ami parle de toi, autant que de lui Tous simplement être là pour toi
Pas de moi, sans toi Pas de rire, sans ton sourire Pas de soleil, sans tes yeux Pas de vie, sans un ami Un ami sait rire, pleurer et rire Parler sans avoir rien à dire
et savoir se pardonner | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Citations Lun 14 Avr - 21:05 | |
| Le plaisir peut s'appuyer sur l'illusion mais le bonheur repose sur la vérité |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Citations Mar 15 Avr - 8:51 | |
| De la passion amoureuse et de l'authenticité
Un peu de lecture pour les plus courageux...
Si l'on ne sait pas pourquoi, on sait très bien quand on aime vraiment. Sur ce point, personne ne peut se mentir à soi-même. La mauvaise foi est l'ennemie de la passion : l'amoureux ne joue jamais la comédie très longtemps car, précisément, il vit dans un univers où tout s'accélère à la vue de la personne aimée. "O temps, suspends ton vol", dit le poète. Le temps du passionné est fait d'attente et de suspension. C'est parce que l'amour demande un certain accord avec soi-même que l'authenticité est requise pour aimer. Le menteur peut faire semblant d'être ceci ou cela, de ressentir ce qu'il ne ressent pas. Pas l'amoureux. Mais il faut qu'il dise "oui" à sa propre attirance pour que celle-ci soit sincère. La sincérité naît de l'accord entre ce que l'on dit et ce que l'on pense. C'est la vérité que recherchent les enfants. Et les adultes feraient bien de s'en souvenir, au lieu de préférer la seule vérité "scientifique" - l'accord entre les faits et les discours. La sincérité exclut le petit manège auquel se livrent ceux qui refusent d'être eux-mêmes dans les relations sentimentales. Tout serait simple s'il n'était pas aussi difficile d'être "soi-même". Tout d'abord, l'identité n'est jamais acquise. On se définit par des actes et non par une nature préétablie. Il faut du temps pour s'apercevoir que son avenir dépend de sa propre faculté à agir et à se reconnaître dans ce que l'on fait. Non seulement personne ne peut nous définir à notre place, mais personne ne peut en lui-même trouver de quoi se "définir" indépendamment de ce qu'il choisit de lui-même. L'identité étant au départ un ensemble vide, être "soi-même", c'est persévérer dans le choix de sa propre identité. Ensuite, cette identité requiert le jugement d'autrui pour être validée. On n'a pas de "défauts" ou de "qualités" sans le recours à autrui pour nous confier son accord... ou son désaccord. Cette dépendance à l'égard du jugement d'autrui signifie que l'on ne peut se juger soi-même, tout seul, sans l'aide d'autrui. Aimer authentiquement, c'est donc toujours prouver à l'autre quelque chose dans le sens de son amour. Ne pas se reposer sur ses lauriers et agir, même le plus simplement, pour montrer à l'autre l'importance de son existence. Enfin, la passion ne se vit dans l'authenticité que si les mots suivent ou précèdent les actes sans les contredire. On peut aimer sans le dire mais pas vraiment sans le montrer. C'est pourquoi la sincérité n'est pas si facile, et le mensonge est comme une tentation permanente. Il faut y résister, et, à long terme, on gagne à bannir le mensonge pour la vérité. Dire à l'autre qu'on l'aime n'est pas toujours simple mais il y a mille manières d'être sincère. Il faut donc ne se priver de rien et oser en paroles, en gestes ce que les rêves proposent. La réalité dépasse souvent l'image que l'on se fait de soi-même. L'authenticité reste donc l'amie intime de la passion amoureuse.
André Guigot, Petite philosophie de la passion amoureuse |
| | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Localisation : Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Citations Mar 15 Avr - 9:00 | |
| - Nounouka a écrit:
- Le plaisir peut s'appuyer sur l'illusion mais le bonheur repose sur la vérité
La sincérité exclut le petit manège auquel se livrent ceux qui refusent d'être eux-mêmes dans les relations sentimentales.
rempli de vérité. | |
| | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Localisation : Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Citations Mar 15 Avr - 10:21 | |
| Un jour, quelqu'un vint trouver Socrate et lui dit: "Il faut que je te raconte comment ton ami s'est conduit."
-Un instant, dit le sage. As-tu passé ce que tu as à me dire à trouvers les 3 tamis?
-Quel tamis?
-Le premier est celui de la vérité. As-tu contrôlé si ce que tu veux me raconter est vrai?
-Non, je l'ai entendu raconter...
-Bien, bien! Mais sans doute l'as-tu passé à travers le deuxième tamis, celui de la bonté? Ce que tu veux me raconter, si pas tout-à-fait vrai, c'est au moins quelque chose de bon?
-Heu, non, au contraire!
-Essayons le troisième tamis: voyons s'il est utile de me raconter ce que tu as envie de dire...
-Utile? Pas précisement...
-Hé bien, dit Socrate, en souriant, si ce que tu as à me dire n'est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir. Et quant à toi, je te conseille de l'oublier. | |
| | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Localisation : Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Citations Mar 15 Avr - 10:38 | |
| L'attente
De la naissance à la mort
Attente
Attente d'un ici
Toujours ailleurs
Attente
D'un maintenant
Toujours après
Plus tard
Attente
De l'autre
Attente
De soi
Attente
De moi qui n'en finit plus de mourir à moi
À soi
Attente de
L'attente
Attente
De la fin de l'attente
Attente
Du réveil au réel
Englué dans le cauchemar d'un rêve inventé pour fuir le réel
Attente
D'autre chose
Attente
De je ne sais quoi
De je ne sais trop qui
Attente
D'en finir avec cette attente
Qui n'en finit pas d'attendre
Le commencement de la fin
À moins que cela ne soit la fin du commencement
Attente de faim de soif
De rire de pleur
De peur de joie
De tout de rien
Attente
Aveugle
Sourde
Muette
Silencieuse
Attente
Emmurée dans le mot mort-né d'une pensée malade d'elle même
Attente
Prisonnière du battement d'un cœur rythmant la perte de sens
Muselant la main de toute étincelle d'envie de faire
Défaisant ce qui n'a même pas été fait
Refaisant ce qui ne sera jamais fait
Attente
De l'être
Perdu dans le labyrinthe d'une âme malade de ne pas savoir être
Des joies simples oubliées sur le quai d'un port d'où je ne suis jamais parti
Mais où
Pourtant
Sans cesse je retourne
Pour rêver de ce voyage que je ne ferai mais
La vie
Attente
Cœur mort dans un corps mourant
Esprit mourant dans un corps trop vivant
Attente
De ce point final qui ponctuera
Enfin
Cette phrase si mal écrite
Que personne ne lira jamais
Et qui
Aura été celle d'une survie
De la survie mécanique
De cette horloge biologique
Qu'est
L'attente | |
| | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Localisation : Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Citations Mar 15 Avr - 10:50 | |
| Le soleil doit sûrement briller dans le ciel d'azur
Pourtant
Je ne le vois pas
Parce que je suis aveugle
Pas vraiment aveugle de cécité
Juste que mes yeux ne voient plus dehors
Mais dedans
Et qu'en moi ils ne voient que le silence et l'obscurité de ce vide infini
Qui est moi
En moi
Comment cela est-il arrivé
Je ne le sais pas vraiment
Ce que je sais seulement c'est qu'un jour
Le bruit et la fureur de la vie ont cessé de parvenir à mes oreilles
Qu'un peu plus tard
J'ai perdu le goût du sel de la vie
Que quelque temps après je n'ai plus senti les caresses du vent sur ma peau
Ainsi
J'ai perdu le sens de mes sens
Parce que j'ai perdu le sens de ma vie
C'est pourquoi
Je peuple le silence et l'obscurité de ce vide qui est en moi
De souvenirs
De souvenirs dont je bois la beauté
Non pas tant pour me rafraîchir
Que pour me nourrir de vie
De cette vie que je n'ai plus
En moi
Toutefois mes efforts restent vains
Comment apaiser cette faim de vie
Quand je n'ai que quelques miettes de beauté à lui donner
Ma vie est donc un vide
Qui
En même temps
Est un plein
Un plein de manque
Et de quelques absences aussi
Le soleil luit sans doute
Mais je ne le vois pas
Je ne vois plus rien d'autre
Que cette apparence de moi
Qui est déjà un non-moi
Un paraître et non plus un être
Celui de la simple survie | |
| | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Localisation : Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Citations Mar 15 Avr - 11:04 | |
| l'indifférence de l'Autre
Cet Autre dans lequel il se reconnaît comme humain
Mais qui
L'ignorant
Le bannit de l'humanité
Marche aveugle
Silencieuse
Dans l'obscurité du questionnement sans réponse
De la phrase sans point final
Déambulation circulaire
Dans un présent qui est un nulle part
Un jamais
L'horizon est un avenir mort-né Enfoui dans les décombres d'un passé sans promesse de
Présent
L'être malade de son corps
Se meurt sans mourir
De vivre sans être | |
| | | claudia
Nombre de messages : 9072 Age : 76 Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Citations Mar 15 Avr - 19:15 | |
| Charles Baudelaire (1821- 1867)
Je te donne ces vers afin que si mon nom Aborde heureusement aux époques lointaines, Et fait rêver un soir les cervelles humaines, Vaisseau favorisé par un grand aquilon, Ta mémoire, pareille aux fables incertaines, Fatigue le lecteur ainsi qu'un tympanon, Et par un fraternel et mystique chaînon Reste comme pendue à mes rimes hautaines ; Être maudit à qui, de l'abîme profond Jusqu'au plus haut du ciel, rien, hors moi, ne réponds ! - Ô toi qui, comme une ombre à la trace éphémère, Foules d'un pied léger et d'un regard serein Les stupides mortels qui t'ont jugée amère, Statue aux yeux de jais, grand ange au front d'airain ! | |
| | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Localisation : Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Citations Mar 15 Avr - 22:28 | |
| Fragilité
J’ai rêvé de la vie d’un peu plus de caresses De douceur aux matins de mes nuits agitées Où condamnée par la peur, le coeur en ivresse Je m’éveille fragile, sans pouvoir avancer
Prête-moi ton épaule, je me sens immobile Figée par les mots que je ne peux exprimer La beauté du langage qui me met en péril Me propose un refrain maintes fois entamé
On me dit d’être forte, je voudrais m’écrouler Ressentir les angoisses du passé qui m’habitent Me permettre d’être libre, accepter d’être aimée M’attendrir de ta voix qui jamais ne me quitte
Offre-moi ton sourire, j’ai besoin de rêver Les nuages sont si doux pour mon âme en exil Ils m’accordent le droit, de crier, de pleurer De revenir au pays d’une époque plus fragile
Seuls les anges dans le ciel m’accompagnent dans le noir Illuminent ma conscience de cette force qui sommeille Me font vivre l’amour, me redonne l’espoir Effacent de ma mémoire les souffrances de l’éveil
Effleure-moi de ta main, j’ai besoin de sentir La présence immortelle d’un courage partagé Pour qu’au loin j’aie la force de ne jamais revenir Aux racines d’une vie, de peur et de fragilité | |
| | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Localisation : Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Citations Mar 15 Avr - 22:30 | |
| Mauvais rêve Prisonnière de l’enfance, enchainée par la peur Libérée par les anges aux moments infidèles En soulevant mon âme très haut dans votre ciel J’ai oublié ce corps meurtri par la douleur
Je tuerais tous ces hommes qui ont volé ma vie Que je voudrais revivre bercée jusqu’au matin Libérée de vos griffes, soulagée du venin Qui peu à peu se meurt au fil de ces écrits
Prisonnière de l’amour, le coeur plein d’illusions Je croyais qu’être aimée devait me faire souffrir Ressentir un grand vide où je voudrais mourir Et m’éloigner du piège qui me sert de maison
Cent matins de tourmente, les yeux rivés au sol Humiliée par le doute et l’incompréhension Je me suis convaincue, par peur de l’abandon D’un affreux mauvais rêve, sur la route de l’école
Prisonnière de l’enfance, encerclée par les loups Terrifiée par le noir, rejetée de mon nid J’ai appelé les anges pour espionner la nuit Et pour mieux affronter la peur et le dégoût
J’aurai beau fuir au loin, pardonner le passé Partir au bout du monde, me reconstruire une vie Habiller les démons, de soie et de rubis La douleur brûle en moi, peu importe où j’irai
Du creux de mon enfance, où je suis prisonnière Les loups sont assoiffés de chair et d’innocence Ils n’ont pas de pitié pour les rêves de l’enfance Qu’ils détruisent à jamais, malgré les douces prières
Dernière édition par Gilou le Lun 21 Avr - 10:28, édité 1 fois | |
| | | claudia
Nombre de messages : 9072 Age : 76 Date d'inscription : 22/03/2008
| | | | claudia
Nombre de messages : 9072 Age : 76 Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Citations Mer 16 Avr - 6:31 | |
| "Vivre , c'est ressentir Un petit bonheur chaque jour... Un rêve au fond de soi... L'envie de voir L'envie de découvrir L'envie de croire... "
VIVRE!!! | |
| | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Localisation : Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Citations Mer 16 Avr - 15:40 | |
| Le mot « Bonté »
Si vous aimez ce très beau mot, Si vous avez la chance de le posséder, Alors, vous êtes vraiment à envier, Si on ne vous prend pas pour un sot.
Cette qualité est là dans votre cœur, Elle y a planté sa très belle demeure, Votre visage resplendit, elle transparaît, La belle lumière de votre âme paraît.
La bonté est éclatante et très douce, Elle nous permet d'aimer sans compter, Mais déguisée ou fausse, elle fait pleurer, Alors, la fausseté vous donne la frousse.
La bonté ne veut pas dire naïveté, Légèreté ou manque de fermeté, La bonté vous rend souvent sensible, Bafouée, rejetée, votre vie est pénible. | |
| | | Invité Invité
| | | | superbigornette
Nombre de messages : 868 Age : 44 Localisation : Près de Marseille Date d'inscription : 29/03/2008
| Sujet: Re: Les Citations Ven 18 Avr - 9:03 | |
| | |
| | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Localisation : Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Citations Dim 20 Avr - 5:46 | |
| Pourquoi avoir jeté le voile de l'absence Sur nos serments de nuit et nos guerres avortées Rien pire que l'oubli mais à la vérité Je veux me souvenir pour une renaissance
Je gueulerai mes mots à la porte des cieux Je choisirai le vent pour qu'il porte vers toi Mes cris de chien usé et mon besoin de toi Et même s'il le faut je supplierai les dieux | |
| | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Localisation : Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Citations Dim 20 Avr - 5:48 | |
| L’espoir est un fin brin d’herbe, Perdu entre quatre pavés, Trottoirs abandonnés D’une ville déserte. L’espoir vit sur la misère, Et pousse sur nos regrets. C’est une sinistre prière, Pour un peu de lumière, Pour un peu de tendresse.
L’espoir est un doux chardon, Qui gifle comme un abandon, Et s’ouvre sur une fleur Pour assécher nos pleurs. L’espoir vit sur la fatigue, Et mise sur notre oubli. C’est une sinistre prière, Pour un peu de lumière, Pour un peu de tendresse.
L’espoir est une fleur des neiges, Qui se moque du froid de l’hiver, De ceux qui désespèrent Et que rien ne protège. L’espoir chante les saisons Et l’incessant manège Des étés, des trop longs hivers, Des blessures, des amours, Qui s’en vont, qui s’en viennent.
L’espoir est une chanson, Qui grelotte et qui nous sourit, Réchauffe d’illusions Nos lèvres endormies L’espoir vit de ce désir De vivre et d’oublier. Mais je ne veux pas te survivre, Si je dois t’oublier, Si tu ne dois plus m’aimer. | |
| | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Localisation : Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Citations Lun 21 Avr - 7:19 | |
| Abîme - L'Homme Je suis l'esprit, vivant au sein des choses mortes. Je sais forger les clefs quand on ferme les portes ; Je fais vers le désert reculer le lion ; Je m'appelle Bacchus, Noé, Deucalion ; Je m'appelle Shakspeare, Annibal, César, Dante ; Je suis le conquérant ; je tiens l'épée ardente, Et j'entre, épouvantant l'ombre que je poursuis, Dans toutes les terreurs et dans toutes les nuits. Je suis Platon, je vois ; je suis Newton, je trouve. Du hibou je fais naître Athène, et de la louve Rome ; et l'aigle m'a dit : Toi, marche le premier ! J'ai Christ dans mon sépulcre et Job sur mon fumier. Je vis ! dans mes deux mains je porte en équilibre L'âme et la chair ; je suis l'homme, enfin maître et libre ! Je suis l'antique Adam ! j'aime, je sais, je sens ; J'ai pris l'arbre de vie entre mes poings puissants ; Joyeux, je le secoue au-dessus de ma tête, Et, comme si j'étais le vent de la tempête, J'agite ses rameaux d'oranges d'or chargés, Et je crie : " Accourez, peuples ! prenez, mangez ! " Et je fais sur leurs fronts tomber toutes les pommes ; Car, science, pour moi, pour mes fils, pour les hommes, Ta sève à flots descend des cieux pleins de bonté, Car la Vie est ton fruit, racine Éternité ! Et tout germe, et tout croît, et, fournaise agrandie, Comme en une forêt court le rouge incendie, Le beau Progrès vermeil, l'oeil sur l'azur fixé, Marche, et tout en marchant dévore le passé. Je veux, tout obéit, la matière inflexible Cède ; je suis égal presque au grand Invisible ; Coteaux, je fais le vin comme lui fait le miel ; Je lâche comme lui des globes dans le ciel. Je me fais un palais de ce qui fut ma geôle ; J'attache un fil vivant d'un pôle à l'autre pôle ; Je fais voler l'esprit sur l'aile de l'éclair ; Je tends l'arc de Nemrod, le divin arc de fer, Et la flèche qui siffle et la flèche qui vole, Et que j'envoie au bout du monde, est ma parole. Je fais causer le Rhin, le Gange et l'Orégon Comme trois voyageurs dans le même wagon. La distance n'est plus. Du vieux géant Espace J'ai fait un nain. Je vais, et, devant mon audace, Les noirs titans jaloux lèvent leur front flétri ; Prométhée, au Caucase enchaîné, pousse un cri, Tout étonné de voir Franklin voler la foudre ; Fulton, qu'un Jupiter eût mis jadis en poudre, Monte Léviathan et traverse la mer ; Galvani, calme, étreint la mort au rire amer ; Volta prend dans ses mains le glaive de l'archange Et le dissout ; le monde à ma voix tremble et change ; Caïn meurt, l'avenir ressemble au jeune Abel ; Je reconquiers Éden et j'achève Babel. Rien sans moi. La nature ébauche ; je termine. Terre, je suis ton roi.Victor Hugo (1802-1885) | |
| | | claudia
Nombre de messages : 9072 Age : 76 Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Citations Lun 21 Avr - 8:35 | |
| | |
| | | Gilou Admin
Nombre de messages : 15295 Localisation : Sud Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Re: Les Citations Lun 21 Avr - 14:57 | |
| Âme ! être, c'est aimer.Il est.
C'est l'être extrême. Dieu, c'est le jour sans borne et sans fin qui dit : j'aime. Lui, l'incommensurable, il n'a point de compas ; Il ne se venge pas, il ne pardonne pas ; Son baiser éternel ignore la morsure ; Et quand on dit : justice, on suppose mesure. Il n'est point juste ; il est. Qui n'est que juste est peu. La justice, c'est vous, humanité ; mais Dieu Est la bonté. Dieu, branche où tout oiseau se pose ! Dieu, c'est la flamme aimante au fond de toute chose. Oh ! tous sont appelés et tous seront élus. Père, il songe au méchant pour l'aimer un peu plus. Vivants, Dieu, pénétrant en vous, chasse le vice. L'infini qui dans l'homme entre, devient justice, La justice n'étant que le rapport secret De ce que l'homme fait à ce que Dieu ferait. Bonté, c'est la lueur qui dore tous les faîtes ; Et, pour parler toujours, hommes, comme vous faites, Vous qui ne pouvez voir que la forme et le lieu, Justice est le profil de la face de Dieu. Vous voyez un côté, vous ne voyez pas l'autre. Le bon, c'est le martyr ; le juste n'est qu'apôtre ; Et votre infirmité, c'est que votre raison De l'horizon humain conclut l'autre horizon. Limités, vous prenez Dieu pour l'autre hémisphère. Mais lui, l'être absolu, qu'est-ce qu'il pourrait faire D'un rapport ? L'innombrable est-il fait pour chiffrer ? Non, tout dans sa bonté calme vient s'engouffrer. On ne sait où l'on vole, on ne sait où l'on tombe, On nomme cela mort, néant, ténèbres, tombe, Et, sage, fou, riant, pleurant, tremblant, moqueur, On s'abîme éperdu dans cet immense coeur ! Dans cet azur sans fond la clémence étoilée Elle-même s'efface, étant d'ombre mêlée ! L'être pardonné garde un souvenir secret, Et n'ose aller trop haut ; le pardon semblerait Reproche à la prière, et Dieu veut qu'elle approche ; N'étant jamais tristesse, il n'est jamais reproche, Enfants. Et maintenant, croyez si vous voulez ! Victor Hugo (1802-1885) | |
| | | claudia
Nombre de messages : 9072 Age : 76 Date d'inscription : 22/03/2008
| | | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les Citations Lun 21 Avr - 22:01 | |
| LA TENDRESSE *
“Quand on sait la donner et qu'on accepte de la recevoir, on s'aperçoit qu'elle est partout, qu'elle est partout présente, chez un chien, un ami, une inconnue. C'est la seule valeur sûre du marché du sentiment. N'étant pas intéressée, elle est incapable de calcul. Elle ne demande rien, elle n'attend rien. Elle se suffit à soi-même. Nous sommes des navires partant tous ensemble pêcher la tendresse”.
(Jacques Brel) |
| | | Invité Invité
| | | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Les Citations | |
| |
| | | | Les Citations | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|