Bravo! Olivia Ruiz... Mademoiselle Ruiz s'est imposée dans le paysage musical français & étranger

Olivia Ruiz © Jean-Baptiste Mondino - 2012


> La jeune virtuose révélée par le petit écran n'a plus à faire ses preuves. Après trois albums studio à succès, elle nous revient avec un nouvel opus aussi frais que pétillant intitulé Le Calme et la tempête.

Olivia Ruiz, nous interprétera deux lives :

My Lolo and me
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Elle sera en tournée en 2013 dans toute la France. Elle commencera par Nimes le 27 janvier 2013 (Paloma), et terminera par Rennes (Liberté) le 16 mai 2013.
Ne la manquer surtout pas à Paris pour son premier Olympia le 18 février 2012.

Gilou, tu es une rapide tu l'as bien captée !

Oui j'ai enfin pu écouter la deuxiéme partie, un vrai plaisir, enfin pour moi.

L'INTERVIEW "CITATION DIRECTE"
Olivia Ruiz: "Je suis tempête quand je fais la fête"
Par Gilles Médioni (L'Express), publié le 03/12/2012 à 10:20

A l'occasion de la sortie de son nouveau disque, Le Calme et la tempête, la "femme-chocolat" réagit à des extraits d'interviews que ses collègues chanteurs ont accordées à L'Express.



REUTERS

"Entre chanteurs on s'envoie des signes à travers des chansons" (Alain Bashung)

Olivia Ruiz: Bien sûr que l'on s'envoie des messages, cela devient ensuite des bonbons pour les biographes. Moi, je glisse de micro-déclarations entre les lignes, des références à des auteurs. Pour Les Météores, je pensais beaucoup à Bertrand Cantat. Le morceau parle du désir pour une fille ravagée par la jalousie, cela m'évoquait Lazy, Lola.

"Il est important pour un artiste de rappeler que le spectacle est un jeu de rôle" (Camille)

Oui, oui, c'est un jeu de rôle. A un moment, on choisit ce que l'on va faire partager. La nuance est subtile car dans un morceau autobiographique, le personnage que l'on joue se confond évidemment avec soi. C'est un peu casse-gueule, les larmes peuvent monter, le costume est un peu trop grand. Parfois, je suis obligée de prendre du recul pour ne pas être submergée par mes émotions.

"A une époque, je n'avais plus envie de chanter, je me sentais à plat, je n'avais même plus de voix. L'inspiration est revenue. " (Catherine Ringer)
Le lien doit être sincère. Il faut se manquer pour faire monter le désir. La scène est une telle addiction, tout d'un coup, on se sent exister, on est le maître de cérémonie. A trois morceaux de la fin, je sais qu'il va me falloir revenir à la réalité, puis attendre de nouveau 24 heures pour remonter sur scène. Les périodes entre parenthèses sont inévitables, c'est pour cette raison que j'ai pris le large à Cuba notamment. J'avais l'impression que j'allais étouffer. Je suis revenue plein de nouveaux rêves, de rencontres, de musiques.

"Le théâtre protège de tout, on a l'impression d'être à l'abri, d'être dans un monde où ne pénètrent ni violence ni guerre" (Barbara)
Oui et c'est pourquoi je m'écris des chansons d'interprète. Le "je" sert à incarner des personnages. En concert, on se sent protégé d'abord de ses propres désirs. L'état d'urgence est tel qu'on n'a pas le temps de se laisser emporter par des sentiments de tristesse ou de mélancolie, mais on cherche juste à faire plaisir au public. Durant mes tournées, je me réveille à midi sur un parking différent de la veille, je tire le rideau du tour bus et ça repart.

"Le mot collègues entre chanteurs ma va bien, c'est un peu lointain, un peu affectif" (Vincent Delerm)

Ok avec ça. Je n'ai pas vraiment d'amis dans le métier à part Mathias (Malzieu, de Dionysos), Camille, Ekoué (La Rumeur) et Les Françoises, ce groupe éphémère que nous avons formé au Printemps de Bourges avec Camille, La Grande Sophie, Jeanne Cherhal, Emily Loizeau, Rosemary de Moriarty. Même si je ne suis pas proche de chanteurs, j'ai beaucoup de tendresse pour eux. Nous faisons le même métier, nous sommes confrontés a priori aux mêmes difficultés.

Et la question subsidiaire: avez-vous une citation fétiche, devise, paroles de chanson?

Le titre de mon disque, Le calme et la tempête, me définit assez bien même si le calme prend de plus en plus le dessus, surtout en période de promotion. Je suis tempête quand je fais la fête.

Le Calme et la tempête (Polydor/Universal). A L'Olympia, Paris, le 18 février. En tournée à partir de fin janvier

Au moins, elle, elle prend du plaisir à chanter sur scène !
Ce soir à la Fnac Lyon. Brrr, çà caille.

Résumé de : LA PARENTHESE INNATTENDUE Magasine présenté par Frédéric Lopez

Olivia Ruiz qui, malgré le succès remporté par sa participation à «Star Academy», a décidé de se faire un nom toute seule, Philippe Geluck, le célèbre dessinateur du «Chat» et Jonathan Lambert, humoriste révélé à la télévision chez Laurent Ruquier, ne se connaissaient pas. Ils ont pourtant accepté, à l'invitation de Frédéric Lopez, de faire une pause dans une maison de campagne loin des plateaux télé et de leur quotidien. Pendant 24 heures, ils vivent dans une maison truffée d'objets, d'images et de surprises propices aux confidences sur leurs parcours personnels et professionnels. Ensemble, ils revisitent leur histoire, et tentent de comprendre leur itinéraire dans cette maison où l'inattendu se niche partout : une parenthèse drôle, émouvante et bienveillantes où le temps paraît comme suspendu.

En espérant que le replay est en entier.

Ainsi vous pourrez voir, Olivia naturelle, simple sans prise de tête et sans melon.

http://www.pluzz.fr/la-parenthese-inattendue.html

Elle est belle, elle est talentueuse, et elle propose les textes les plus aboutis dans l'univers de la chanson française actuelle. A l’occasion de la sortie de son nouvel album si attendu ‘Le calme et la tempête’, c'est à Olivia Ruiz de se prêter au jeu du Blind Test SFR !

Merci. J'ai regardé ; sympa, vraiment. Elle était précoce. A 5 ans, émission de radio...

Olivia Ruiz
dimanche.Bon ok mon frère a pris un peu d'avance niveau bronzage...
Vous allez comprendre:
Http://foliedicietdailleurs.wordpress.com/

Et pourquoi Drucker n'aimerait pas deux jeunes artistes talentueuses!

Les animateurs ne sont pas là pour faire des différences en

Public,mais ils ont leurs goûts perso comme nous,mais ils ne sont pas lá pour le

dire á l'antenne,c'est valable aussi pour les acteurs,actrices,comiques

,écrivains,politiciens!Etc!Ils font de l'actu!C'est tout!Mais cela ne veut pas dire qu'ils se foutent de Tous!Ce n'est que mon avis!Le tien peut être différent!

Olivia à TARATATA, Génial remplie d'humour à voir.

http://pluzz.francetv.fr/videos/taratata__france_2_,75036174.html


Olivia RUIZ : My Lomo & Me
http://video.mytaratata.com/video/c117a9...
TARATATA N°443 (Tour. le 12/11/2012 / Diff. France 2 le 04/01/2013)

Olivia Ruiz
samedi.Retrouvez Olivia Ruiz dans l'émission de France Ô "A nous deux" aujourd'hui à 12h ou demain à 23h30 !

'L’artiste qui possède l’un des univers musicaux les plus atypiques de la chanson française se livre à Marijosé Alie l’espace d’un entretien retraçant son actualité et les moments clefs de sa carrière.'

~ L’équipe d’Olivia ~

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Shooting pour le supplément mensuel du JDD...
~ L’équipe d’Olivia ~

Programmation»Fiche concert

jeudi 31 janvier 2013 à 20:00
OLIVIA RUIZStyle : chanson
26,70€ / 28€ sur place
Réserver vos places


LE BIKINIVoir le plan d'accèsrue Théodore Monod

RAMONVILLE SAINT-AGNE

Ses talons, souvent hauts, martèlent le sol avec légèreté et franchise. Le bruit la précède. Olivia Ruiz ne s’avance jamais sur la pointe des pieds. Parfois la cadence de ses pas s’accélère. Elle court. Devant. De plus en plus vite. Toujours plus loin. Un quatrième album aujourd’hui. Son quatrième album. Rien d’anecdotique { utiliser une forme possessive tant ce disque lui appartient et lui ressemble. Ce disque est son disque. Celui qu’elle a pensé, celui qu’elle a rêvé, celui sur lequel elle a travaillé, seule dans l’écriture et la composition, tout au long de ces derniers mois alternant les hauts et les bas, le jour et la nuit, le noir, le blanc et les couleurs, l’alternatif comme le continu. Entre le calme et les tempêtes.
« Le calme et la tempête », une évidence. Dichotomie des émotions. Météorologie interne rendue capricieuse par le cheminement de la vie. Cet album n’est pas l’album de la maturité. Cela n’existe pas. Pas { son âge. Olivia Ruiz n’est pas en âge de vieillir. Olivia Ruiz grandit. Chaque jour un peu plus. Chaque jour davantage. Album après album. « Le calme et la tempête » est plus grand que « Miss Météores » qui lui-même était plus grand que « La femme chocolat » qui lui-même était plus grand que « J’aime pas l’amour ». Oui, plus grand. La grandeur est avant tout une histoire de profondeur et à ce petit jeu là, Olivia Ruiz a du talent. Profondeur des mots, profondeur des sons, jamais elle n’avait donné cette impression de puiser si loin en elle pour trouver la source de ses chansons.
Mais plonger en apnée à la recherche de ses vérités souvent ne suffit pas et il faut aller voir encore plus loin. Se mettre en danger. Chercher une nouvelle lumière { l’extérieur pour y voir plus clair { l’intérieur. Il faut alors se décider { partir. Partir { la recherche de nouveaux repères sur des territoires qui n’en ont pas. Partir et non fuir.
En février, Olivia Ruiz décidait de voler plein ouest, là où le soleil se couche, y passer la nuit et attendre l’aube d’un autre jour pour s’élever { nouveau. Partir loin sans se retourner. Envie farouche de voyager. Besoin vital. S’échapper. Les épaules chargées. Le cœur lourd. Partir seule. Escapade insulaire. Cuba. Plus de nouvelles. Puis un message. J’ai quitté Cuba. Je viens d’arriver à Los Angeles. Tout va bien. J’avance. Je continue de chercher. Chercher quoi ? Chercher tout et son contraire à la fois. Besoin de vivre. Besoin de revivre. Panser ses douleurs { l’abri des regards. S’étendre et s’entendre. S’écouter. S’allonger, contempler, admirer. Saisir l’instant. Admettre le hasard. Apprécier les rencontres. Les vivre à fond. Les multiplier. Echanger. Sans arrière-pensées. La sincérité avant tout. Regarder chez les autres ce que l’on ne sait plus trouver chez soi, savoir que le monde change et se dire qu’il va bien falloir y prendre place. Chanson thérapie. On n’écrit pas des chansons comme on va chez son psy. Olivia Ruiz parle d’elle et des autres, d’elle { travers les autres, des autres { travers elle. Elle parle de nous. Chaque mot y est choisi. Pesé. Déposé. Avec précision et délicatesse. Chanter plutôt que dire. Pudeur des émotions face à la grandeur des sentiments. Se battre encore et encore contre les non-dits. Elle reviendra quelques jours plus tard à Paris. Pas longtemps. C’est décidé. Tout se passera ailleurs.
Libre. Insaisissable. Elle a trouvé le chemin. Cuba encore. Bogota une fois. Los Angeles beaucoup. Les rencontres étaient trop belles. Elles nécessitaient plus de temps. Des images qui reviennent comme des flashs. Les nuits à danser sur les trottoirs de La Havane, les collines verdoyantes étendues autour de Trinidad, les heures passées dans les bus, les avions, les aéroports, la plage de Venice Beach, les chambres d’hôtels, les pensions familiales, les vies racontées, les histoires échangées, et ce home-studio de la cité des anges qui apparait l{ comme par magie, des musiciens de passage, d’autres choisis, des discussions interminables, des négociations sonores, l’enregistrement. Les doutes se sont transformés en convictions. « Le calme et la tempête ». Une ligne supplémentaire dans l’histoire d’Olivia Ruiz. Une ligne mais pas n’importe laquelle. Une ligne qui rattrape celles de sa main parcourues par l’œil aiguisé d’une Bruja de l’arrière pays cubain qui lui fit dire à la lumière de sa sagesse de vieille femme « Laisse faire la vie et tout ira bien ».
Nicolas Preschey

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Olivia Ruiz
Mardi 04 décembre 2012 à 12h10 1 vue
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Bientôt disponible Olivia Ruiz, l’affranchie


« Quand j’enfile ma robe à paillettes et que je me dessine des yeux de biche à l’eye-liner, je vois passer dans mon miroir Juliette Gréco, Barbara et Marylin… Il n’y a que sur scène que je me sens vraiment moi-même ! Le jour où je ne pourrai plus être sur les planches, je mourrai ! » Œil de braise, cheveu de jais, voix enveloppante de fumeuse, accent méridional à couper au couteau et caractère bien trempé, Olivia Ruiz – telle une Carmen rescapée de la Star Académy et des préjugés – poursuit son destin de chanteuse à succès avec enthousiasme, courage et détermination : « Je suis extrême en tout, je ne sais rien faire à moitié ! »



Après avoir suivi des cours de comédie et de danse au sein du « Théâtre Médiéval de Carcassonne » avec qui elle se produit dans les spectacles d’été de la Cité historique, Olivia Ruiz s’initie aux Arts du Spectacle à l’Université de Montpellier, puis obtient un BTS en communication.
Dès l’âge de 15 ans, elle forme avec des copains le groupe rock « Five » qui se fait les dents dans divers lieux de la région.
Puis, avec le musicien Franck Marty, elle interprète des chansons de Fréhel, Montand, Bécaud, La Tordue, dans les bars et les restaurants du Languedoc-Roussillon.
En 2001, elle participe à la première édition de la Star Académy et parvient en demi-finale, ce qui lui permet d’être recrutée par la maison de disques Universal.
En 2003 sort son premier album : « J’aime pas l’amour », qui contribue à lui forger une image spécifique auprès du public.
En 2005, grâce à son second opus « Femme chocolat » qui se vend à plus d’un million d’exemplaires, elle devient une vedette à part entière, titulaire d’un Disque de Platine.
En 2007 et 2008, elle propose « Chocolat Show » et « La chica chocolate » versions respectivement « live » et ibérique de son ouvrage précédent.
En 2009 paraît « Miss Météores », et l’année suivante « Miss Météores Live » qui assoient sa notoriété, puis en 2012 « Le Calme et la Tempête ».
Cette production discographique s’accompagne de plusieurs tournées à travers la France, l’Amérique Latine, le Liban, et de concerts originaux comme « Les Muzik’elles » de Meaux (2007), « Les Françoises » - équipe féminine composée entre autres de Jeanne Cherhal, Émilie Loizeau, La Grande Sophie - au Printemps de Bourges (2010), ou ses prestations en 2012 avec le « Red Star Orchestra », un big band de 17 musiciens. Elle effectue également nombre de collaborations et duos avec des artistes comme Christophe, Thomas Dutronc, Cali, Brigitte Fontaine…
En 2007 et 2010, dans la catégorie Meilleure Interprète Féminine, elle décroche deux Victoires de la Musique et deux Globes de Cristal. Deux autres Victoires la récompensent du Meilleur spectacle (2007) et du Meilleur clip (2010). À son palmarès figurent également le Trophée Paris Match (2007), et le Grand Prix des Auteurs Compositeurs en 2010.
Deux de ses chansons sont interprétées par Juliette Gréco.
En 2010, elle conçoit la décoration des vitrines de Noël du BHV à Paris.
Au cinéma, on la voit aux côtés de François Berléand dans « Un jour mon père viendra » de Martin Valente (2012).
En 2007, elle se raconte dans le livre « L’Oiseau Piment ».
En 2011 paraît sa biographie : « Olivia Ruiz, la diva aux pieds nus », signée Erwann Chuberre.
Elle soutient son frère le rappeur et producteur Toan dans sa démarche d’aide au Burkina Faso, et se mobilise régulièrement en faveur du Secours Populaire.
Elle fut pendant quelques années la compagne de Mathias Malzieu du groupe Dionysos.« Culture boui-boui »

Petite-fille de républicains espagnols ayant fui le franquisme, Olivia Blanc – alias Ruiz en honneur au patronyme de ses grands-parents maternels – voit le jour le 1° janvier 1980 à Carcassonne. Sa mère est employée de bureau et son père Didier – bien connu dans la région – est un chanteur et musicien de bal et de spectacles. À Marseillette, un petit village du Languedoc situé au bord du Canal du Midi, la famille tient « Les Terrasses », un café-restaurant-tabac-hôtel-pompe à essence, où Olivia passe son enfance dans un décor et une ambiance peu ordinaires : « J’étais la poupée vivante qui amusait tout le monde. Je grimpais sur le comptoir pour manger mes tartines et boire mon chocolat. Maman qui était fan de Rita Mitsouko les passait en boucle dans le juke-box, et je dansais sur les tables déguisée en Catherine Ringer ! »
Papys, mamies, touristes anglais, allemands, hollandais attirés par le Canal, personnages atypiques et baroques constituent la clientèle de l’endroit auprès de laquelle l’enfant se construit hors des sentiers battus : « Un type qui passait son temps à imiter la sirène des pompiers, un autre qui se trimballait partout avec des livres sur Cousteau, des turfistes allumés, des joueurs de belote… Je vivais des instants de partage forts et fugaces. C’était la culture boui-boui, joyeuse et bordélique ! »
Tandis qu’à 10 ans l’enfant joue les animatrices à Radio Marseillette, une grand-mère l’initie aux chansons réalistes, l’autre aux ritournelles traditionnelles espagnoles. Son papa artiste complète cette éducation populaire et musicale en lui faisant écouter Nougaro, Montand, Léo Ferré, et en l’emmenant dans ses concerts où elle prend goût à la vie de saltimbanque.
Elle prend ensuite les chemins et escales de traverse. Phase ado « ronde et mal dans sa peau », époque estudiantine hippie, techno, blouson de cuir, jean moulant, cheveux roses et tête de mule : « Entre 15 et 18 ans, j’ai tout essayé ! Toutes les conneries ! Je vivais à Narbonne, chez ma tante et mon oncle qui étaient assez rock’n’roll. Je ne supportais plus mes parents. Avec eux j’ai été monstrueuse, conne, méchante, et injuste. Je ne pensais qu’aux mecs, qu’à aller dans les raves, à me défoncer ! »
Elle a 19 ans lorsque, excédée, sa mère lui prédit : « Un jour, tu auras une fille qui t’infligera tout ce que tu nous fais subir ! » Bonne pioche : « Ça m’a calmé ! Ma rébellion m’est passée d’un coup, je me suis excusée. Et mon père m’a enfin autorisé à chanter avec lui ! »

Le feu et la glace

« Les défis rythment ma vie : J’ai toujours besoin de me prouver des choses ! » Derrière le visage d’ange d’Olivia Ruiz se cache une jeune femme insoumise et ambitieuse. D’abord estampillée « Star Ac », elle s’est ingéniée avec une certaine réussite à faire oublier cette étiquette sans trop cracher dans la soupe : « Je ne renie rien ! J’ai passé six mois dans une machine à laver les cerveaux, à chanter des trucs débiles dans des tenues ridicules devant des gens dont je n’avais rien à foutre, mais j’ai eu la force de surmonter la formule, d’aller jusqu’au bout, et je n’ai pas changé ! Pour moi, c’est déjà une jolie victoire ! J’en suis sortie lessivée, perdant mes dents, et abîmée psychologiquement, mais sans ça, pour arriver là où j’en suis aujourd’hui, j’aurais sûrement mis 15 ans à 20 ans de plus ! »
Comme dit la productrice de l’émission, Alexia Laroche-Joubert : « Ni fan, ni victime, elle quand même bien profité du système ! »
Persuasive et tenace, ayant su s’attirer les collaborations de personnes de qualité comme Chet ou Juliette, elle bénéficie désormais d’un authentique capital de sympathie que résume son ancien compagnon et Pygmalion Mathias : « C’est une vraie chanteuse populaire. Elle peut à la fois faire la couverture des Inrocks et de Télé Z ! »
Revers de la médaille : elle est devenue une chef d’équipe dont le caractère et la poigne sont diversement appréciés : « Je suis solide, et les gens qui travaillent pour moi doivent être en permanence à 100%. Je me passerais bien de gérer tout cela, mais qui le ferait à ma place ? Je ris beaucoup, je pleure d’un rien, je me mets vite en colère, mais ça retombe aussitôt. Je n’ai pas la grosse tête, mais je commence à en avoir un peu dans le pantalon ! »
Pour son père et mentor Didier : « Elle est latine et explosive ! Capable de passer du feu à la glace d’un instant à l’autre, mais toujours dans la générosité ! »

Tortillas et gaspacho

Anticléricale bien que d’origine espagnole, Olivia est un chouïa superstitieuse et angoissée. Elle se signe devant les cimetières, les ambulances qui font pin-pon, trace une croix sur le ventre des miches à trancher, et son gri-gri favori est un badge « peace and love » qui a appartenu à Patti Smith.
Cinéphile, inconditionnelle de Tim Burton et Pedro Aldomovar, du peintre Botero, elle lit beaucoup et un peu de tout. C’est une épicurienne revendiquée : « Je fume, je mange tout ce qui me plaît, en grande quantité, je dors peu, un verre de corbières ou de minervois me rend meilleure, et les lendemains de fêtes, je me booste au thé et au café ! »
Fin Cordon bleu, elle excelle dans le coq au vin, le gaspacho, la tortilla ou les tapas. Elle n’est jamais à court d’ail, de pâtes, de bon comté, de sel de Guérande, ou de boîtes de pulpe de tomates en dés.
Heureuse d’habiter à Montmartre, elle ne reste jamais longtemps sans voir le soleil du Sud, humer sa chère garrigue et embrasser les siens qui constituent son « vrai moteur ».
Chaque année, elle s’offre sa semaine de parapente à La Réunion : « Je croque la vie à pleines dents ! »

La tournée continue et de nouvelles dates de concert
s'ajoutent à Paris et sur les festivals d'été !

4-5-6 juin - Le Centquatre (Paris)

04 mai - Inc'rock festival (Incourt, Belgique)
09 mai - Festival Alors...chante (Montauban)
19 mai - Festival Papillons de nuit (Saint Laurent de Cuves)
28 mai - Festival Paroles et Musique (Saint Etienne)
14 juin - Ardèche Aluna Festival (Ruoms)
15 juin - Festival Quand je pense à Fernande (Sète)
13 juillet - Francofolies (La Rochelle)
19 juillet- Festival Crazy Week (Nice)
02 août - Festival (Carcassonne)